vendredi 27 décembre 2013

AFRIQUE DU SUD

l'Afrique du Sud


L’Afrique du Sud est un pays d’Afrique. Elle est située tout au sud du continent africain : elle en forme la pointe méridionale.
LES DONNÉES ESSENTIELLES
L’Afrique du Sud possède l’économie la plus puissante du continent africain : ses ressources en or (un des métaux les plus précieux) sont les plus importantes au monde.


Afrique du Sud
Nom
République d'Afrique du Sud
Population
44 187 637 habitants en 2006
Capitales
Pretoria (capitale administrative)
Le Cap (capitale législative)
Bloemfontein (capitale judiciaire)
Superficie
1 219 090 km²
Découpage administratif
9 provinces
Villes principales
Johannesburg (3 225 796 habitants)
Durban (3 090 122 habitants)
Le Cap (2 993 000 habitants)
Pretoria (1 651 000 habitants)
Port Elizabeth (692 348 habitants)
Bloemfontein (364 000 habitants)
Monnaie
rand
Langues officielles
afrikaans
anglais
zoulou
xhosa
swazi
ndebele
sotho du nord
sotho du sud
tswana
tsonga
venda
UN APERÇU HISTORIQUE
Le navigateur portugais Vasco de Gama est le premier Européen à atteindre les côtes de l’Afrique du Sud, en 1498. Le pays est ensuite colonisé, au xviie siècle, par les Hollandais, puis à partir de 1795 par les Britanniques.
La guerre des Boers (1899-1902), qui oppose les Anglais aux descendants des premiers colons venus de Hollande et de France (également connus sous le nom d’Afrikaners), aboutit à la création de l’Union sud-africaine en 1910. Celle-ci devient la république d’Afrique du Sud en 1961.
L’histoire de l’Afrique du Sud dans la seconde moitié du xxe siècle est marquée par une politique de ségrégation raciale appelée apartheid. De 1948 à 1991, la population sud-africaine est divisée en quatre groupes mis à l’écart les uns des autres de manière systématique : les Noirs, les métis, les Blancs et les Indiens.
Dès le début des années 1960, une résistance à cette politique prend forme. Elle est notamment menée par Nelson Mandela : libéré de prison en 1990 dans le cadre d’une politique de réconciliation nationale, il est élu président de l’Afrique du Sud en 1994.


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l’Afrique

→ la capitale législative de l’Afrique du Sud :
Le Cap

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Nelson Mandela


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AFGHANISTAN

l'Afghanistan


L’Afghanistan est un pays d’Asie du Sud.
L’Afghanistan ne possède pas d’accès à la mer. Son relief est essentiellement montagneux : 40 % des terres sont situées entre 1 500 et 2 000 m d’altitude, et l’Hindu Kush (dans le nord-est) est le principal massif du pays. En raison de ces contraintes naturelles, les voies de communication sont peu nombreuses en Afghanistan. Le climat est de type continental aride : les hivers sont généralement très froids et les étés sont secs et chauds.
La population afghane est composée de plusieurs groupes ethniques : les Pachtounes et les Tadjiks sont les principales communautés. Les Afghans vivent essentiellement en milieu rural. L’espérance de vie est très faible et la mortalité infantile très élevée. L’islam est la principale religion.
L’économie de l’Afghanistan a beaucoup souffert des conflits qui se sont déroulés dans le pays depuis la fin des années 1970. L’agriculture est la principale activité : l’Afghanistan est notamment le premier producteur mondial d’opium. Le pays dispose également d’importantes ressources minérales (or, argent, cuivre) et de gisements de gaz naturel.
Afghanistan
Population
31,9 millions d'habitants en 2007
Capitale
Kaboul (2 678 000 habitants en 2003)
Superficie
652 225 km²
Langue officielle
pachto / persan
Monnaie
afghani


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l’Asie

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ABIDJAN

Abidjan


Abidjan est la plus grande ville de la Côte d’Ivoire (en Afrique de l’Ouest) ; mais ce n’est pas sa capitale, qui est Yamoussoukro. Elle est située dans le sud-est du pays, à l’intérieur d’une lagune (la lagune Ébrié), qui s’étend le long du golfe de Guinée (dans l’océan Atlantique).
Abidjan est le premier port de commerce du pays. C’est aussi son centre industriel et culturel. La ville est bâtie sur un ensemble d’îles de la lagune, reliées entre elle par des ponts, et sur une partie du cordon de terre qui sépare la lagune de l’océan. C’est une ville moderne, avec de grands boulevards et de nombreux parcs.
Abidjan est à l’origine un village de pêcheurs. En 1904, quand la Côte d’Ivoire est intégrée à l’Empire colonial français, elle devient le terminus d’une ligne de chemin de fer qui traverse l’Afrique-Équatoriale française. La ville se développe alors et, en 1934, elle devient la capitale administrative de la colonie. Elle est choisie pour être la capitale de la Côte d’Ivoire quand le pays devient indépendant, en 1960. Mais elle perd ce titre en 1983, au profit de Yamoussoukro.


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la Côte d’Ivoire
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l’histoire de l’Afrique



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mercredi 25 décembre 2013

LA MESOPOTAMIE

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la Mésopotamie


La Mésopotamie est une région historique du Proche-Orient. Elle s’étend entre deux fleuves, le Tigre et l’Euphrate — c’est d’ailleurs de là que la région tire son nom, qui signifie « entre deux fleuves » en grec.
La Mésopotamie correspond globalement à l’Irak, et à une partie de la Syrie et de l’Iran actuels. Plusieurs importantes civilisations de l’Antiquité y ont vécu.

LA CIVILISATION SUMÉRIENNE

Les Sumériens vivent dans le sud de la Mésopotamie au IVe millénaire avant notre ère. Vers 3300 avant J.-C., ils inventent le premier système d’écriture : l’écriture cunéiforme. Cette découverte est révolutionnaire dans l’évolution de l’homme ; elle marque le passage de la préhistoire à l’histoire.
La civilisation sumérienne est très avancée techniquement : invention et utilisation de la roue, de l’irrigation, du tour de potier, de la charrue et des mathématiques. C’est aussi au sein de la civilisation sumérienne que sont apparues les premières villes, à l’architecture imposante. Chaque cité est gouvernée par un roi qui tiendrait son pouvoir des dieux. Les plus connues sont celles de Kish, Lagash, Uruk et Ur. L’un des souverains les plus célèbres de cette période est le légendaire Gilgamesh, roi d’Uruk au xxviie siècle avant J.-C.
Chaque ville cherchant à dominer les autres, les Sumériens se font perpétuellement la guerre. Vers 2370 avant J.-C., un roi parvient à dominer les autres cités et constitue le premier royaume de Sumer.

LE ROYAUME DE SUMER ET D’AKKAD

À la même période, plus au nord dans la Mésopotamie, vit un peuple qui a adopté le système d’écriture des Sumériens. Depuis longtemps, les richesses techniques des Sumériens attirent leur convoitise. Et vers 2325 avant J.-C., le roi Sargon l’Ancien s’empare de Sumer. Après avoir fondé sa capitale (Akkad), il unifie la Mésopotamie et crée le royaume de Sumer et d’Akkad. Le royaume décline cependant, après être tombé aux mains d’un peuple nomade.
Deux siècles plus tard, le roi d’Ur crée le prestigieux royaume d’Ur. C’est à cette période qu’est construite la ziggourat d’Ur (une tour pyramidale à plusieurs degrés). Mais vers 2004 avant J.-C., le royaume d’Ur s’effondre à son tour sous le coup d’invasions des Élamites. Au xxe siècle avant notre ère, la Mésopotamie redevient une multitude de petits États rivaux qui se font perpétuellement la guerre.

LE PREMIER ROYAUME DE BABYLONE

la porte d'Ishtar à Babylone
Gouvernée par le roi Hammourabi, la cité de Babylone tire profit de ces guerres incessantes. Après avoir vaincu les autres rois, Hammourabi devient le souverain du royaume de Babylone en 1760 avant J.-C. Babylone, la capitale de la Mésopotamie réunifiée, est plus au nord que les anciennes cités sumériennes. Puissant monarque, Hammourabi fait prospérer son royaume ; en particulier, il est l’auteur du premier code de lois de l’histoire : le code d’Hammourabi.
Sous les successeurs d’Hammourabi, les invasions reprennent ; cette fois, ce sont les Kassites qui pénètrent en Mésopotamie. Au milieu du xvie siècle avant notre ère, ils s’emparent de la Babylonie et en restaurent la puissance à leur profit. La dynastie kassite règne sur la Babylonie pendant 400 ans. Les rois de cette civilisation prospère sont considérés comme les égaux des pharaons d'Égypte.


 LE ROYAUME D’ASSYRIE

la cour fastueuse d'Assyrie

Au xvie siècle avant J.-C., le nord de la Mésopotamie est aux mains des Assyriens. Les principales villes d’Assyrie sont Assur et Ninive. Au xiiie siècle avant J.-C., sous la pression de mouvements migratoires, les Assyriens développent une véritable machine de guerre. Commencent alors les raids puis la conquête des territoires voisins, notamment la Babylonie.
Deux siècles plus tard, une nouvelle dynastie gouverne le royaume d’Assyrie : on la définit comme la dynastie néo-assyrienne. Sargon II, dont le règne s’étend de 721 à 705 avant J.-C., permet à l’Empire néo-assyrien sa plus grande expansion. L’empire est alors très vaste, comprenant notamment l’Égypte, placée sous protectorat. Sargon II gouverne depuis la cité de Dur Sharrukin (aujourd’hui Khorsabad, en Irak). Ses successeurs, Sennachérib puis Assurbanipal, choisissent Ninive comme capitale.

LE DEUXIÈME ROYAUME DE BABYLONE

Au viie siècle avant J.-C., les Babyloniens reprennent le dessus sur les Assyriens et les supplantent. Ils fondent un nouveau royaume en Mésopotamie, que l’on appelle le royaume néo-babylonien. La cité de Babylone, dévastée à l’époque assyrienne, est reconstruite et dotée d’une architecture grandiose : jardins suspendus du palais de Nabuchodonosor II (l’une des Sept Merveilles du Monde), grande ziggourat haute de sept étages (probablement à l’origine du mythe de la tour de Babel), etc. La dynastie néo-babylonienne dure un siècle environ.
En 539 avant J.-C., le royaume néo-babylonien est soumis par le roi perse Cyrus le Grand. Toute la Mésopotamie est désormais intégrée à l’Empire perse.



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les Hébreux
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l’Égypte ancienne
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Cyrus le Grand – Nabuchodonosor II
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chronologie de l’Antiquité



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LES MERS ET LES OCEANS

les mers et les océans


Les mers et les océans sont des étendues d’eau salée, à la différence des étendues et des cours d’eau douce tels que les lacs, les fleuves et les rivières.
Les mers et les océans recouvrent 71 % de la surface de la Terre et jouent un rôle essentiel dans l’équilibre climatique de l’environnement.
Dans l’hémisphère Nord, les mers et les océans représentent 61 % de la surface, contre 81 % dans l’hémisphère Sud (également appelé hémisphère « marin »).
LES MERS
Les mers sont plus petites que les océans. Il existe 3 types de mers : les mers fermées, les mers intérieures et les mers de type méditerranéen.
Les mers fermées sont la mer Caspienne et la mer d’Aral (en Asie) et la mer Morte (au Proche-Orient). Ces mers, qui ne communiquent avec aucune autre mer ni aucun océan, ne sont alimentées que par des fleuves. Ce sont en fait d’immenses lacs salés ; le sel y est d’ailleurs en quantité plus importante que dans les autres mers et océans.
Les mers intérieures s’ouvrent sur d’autres mers. C’est le cas de la mer du Nord (qui donne sur la mer Baltique) ou de la mer Noire (qui communique avec la mer Méditerranée par le Bosphore en Turquie). Ces mers sont de faible profondeur.
Enfin, les mers de type méditerranéen sont les plus grandes mers et communiquent avec des océans, comme la mer Méditerranée (qui donne sur l’océan Atlantique), la mer des Philippines (océan Pacifique), la mer des Caraïbes (océan Atlantique) ou la mer d’Arabie (océan Indien).
LES OCÉANS
Les océans ont pour principales caractéristiques d’être d’une superficie bien supérieure à celle des mers et d’être délimités par plusieurs continents.
L’océan Pacifique est le plus grand de tous les océans (165 millions de km² environ, soit 300 fois la taille de la France) et le plus profond (plus de 11 000 m à la fosse des Mariannes). Il est délimité à l’est par le continent américain et à l’ouest par l’Asie et l’Océanie.
Deuxième par sa superficie (plus de 80 millions de km²), l’océan Atlantique est délimité à l’est par l’Europe et l’Afrique et à l’ouest par le continent américain (Amérique du Nord, Amérique centrale et Amérique du Sud).
Enfin, l’océan Indien (plus de 70 millions de km²) est presque entièrement situé dans l’hémisphère Sud. Il est bordé à l’est par l’Océanie et l’Indonésie, au nord par l’Inde et à l’ouest par l’Afrique.
À ces trois océans s’ajoutent l’océan Arctique (également appelé mer Glaciale Arctique en raison de ses dimensions, « petites » pour un océan) et l’océan Glacial Antarctique (ou océan Austral).
Les principaux points de passage entre ces océans sont :
– le détroit de Béring : situé entre l’Alaska (aux États-Unis) et la Russie, il relie l’océan Pacifique à l’océan Arctique, dans l’hémisphère Nord ;
– le détroit de Magellan, le cap Horn et le passage Drake : situés à la pointe sud et au large du Chili, ils relient l’océan Pacifique à l’océan Atlantique, dans l’hémisphère Sud ;
– le détroit de Bass : situé au sud de l’Australie, il relie l’océan Indien à l’océan Pacifique, dans l’hémisphère Sud ;
– le détroit de Torres : situé entre la Papouasie-Nouvelle-Guinée et l’Australie, il relie l’océan Indien à l’océan Pacifique, dans l’hémisphère Sud ;
– le cap des Aiguilles : situé à la pointe sud de l’Afrique du Sud, il marque la limite entre l’océan Indien et l’océan Atlantique, dans l’hémisphère Sud.
LES EAUX MARINES
L’eau des mers et des océans est naturellement salée. La teneur moyenne en sel (35 grammes par litre) varie en fonction de l’arrivée d’eau douce : plus il y a d’eau douce, moins il y a de sel, et inversement.
La température de l’eau des mers et des océans varie en fonction de la profondeur des eaux, de la latitude (position par rapport à l’équateur) et de l’apport de soleil, mais également de l’importance des courants marins. Les eaux de la mer des Caraïbes, par exemple, peuvent atteindre une température de 30 °C, tandis que dans les océans Arctique et Antarctique, les eaux de surface sont au-dessous de 0 °C toute l’année.
Les marées sont un phénomène qui se manifeste par la montée (le flux) des eaux sur les côtes puis leur descente (le reflux). Ce mouvement est la conséquence de l’attraction de la Lune et du Soleil sur la Terre. Les marées fonctionnent selon un rythme périodique (une ou deux marées par jour). L’amplitude des marées est plus ou moins importante (le coefficient va de 20 à 120) et dépend des mers (de 10 cm en mer Méditerranée à près de 20 m dans l’océan Atlantique).
Les vagues sont des mouvements ondulatoires à la surface des eaux marines, dus aux vents. Les vagues sont littorales lorsqu’elles arrivent jusqu’à la côte. Sinon, ce sont des vagues océaniques : on parle alors de houle, sorte de roulement de l’eau de surface en pleine mer. Plus l’écartement entre deux vagues et leur vitesse de déplacement sont importants, plus la houle est forte. Les plus hautes vagues peuvent mesurer jusqu’à 30 m (dans l’océan Pacifique).
Les courants marins sont des mouvements constants ou périodiques des eaux marines : ils sont dus aux vents ou sont produits par la descente et la montée des eaux (en effet, la différence de salinité, de température et de densité des eaux provoque ce type de mouvements, en profondeur). L’importance des courants est capitale pour l’équilibre climatique de certaines régions de la Terre.
Le Gulf Stream, par exemple, est un courant chaud : il naît sur les côtes du golfe du Mexique et remonte l’Atlantique Nord au large des côtes du continent nord-américain, sous la pression des vents de sud-ouest. Ensuite, il dévie vers l’est et rejoint l’Europe de l’Ouest (la France notamment) à laquelle il apporte des hivers doux et humides ; sans ce courant marin, cette partie de l’Europe aurait le même climat que le Canada.
LA VIE ET LES RESSOURCES DES MERS ET DES OCÉANS
L’écosystème marin est particulièrement riche et varié. En effet, les eaux des mers et des océans regorgent de vie, à la fois végétale (le plancton végétal et les algues) et animale (le plancton animal, de nombreux invertébrés, les poissons, les mammifères marins). Elles possèdent des ressources biologiques considérables, mais également énergétiques (l’énergie des vagues et des marées par exemple, utilisée pour produire de l’électricité) et minérales (le pétrole et le gaz).
Depuis longtemps, l’homme exploite largement ces ressources : ce sont par exemple les activités de pêche (devenue industrielle au xxe siècle), de commerce intensif ou d’exploitation de gisements de pétrole (en mer du Nord notamment), etc.
Toutefois, cette exploitation n’est pas sans dangers : de nombreuses espèces de poissons sont menacées, sont en voie d’extinction ou ont disparu des mers et des océans, et la pollution des eaux marines est devenue à certains endroits de la planète un véritable fléau.

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LES MAYAS

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les Mayas


 La civilisation maya s’est développée dans plusieurs États du Mexique, dans une grande partie du Guatemala, et dans certaines régions du Belize et du Honduras actuels, à partir de 2000 avant J.-C. environ. L’apogée de cette civilisation s’est situé entre 250 et 950 après J.-C. Cette période a été suivie par un brusque déclin dont les raisons restent mystérieuses.

LA SOCIÉTÉ MAYA
La société maya est organisée en systèmes de classes (religieux, nobles, guerriers, commerçants, etc.).
Les agriculteurs forment le groupe le plus important. Les cultures principales sont le maïs, le manioc et le cacao.
Les artisans travaillent l’or, l’argent, le cuivre et le jade. Ils pratiquent le tissage et la céramique.
Les Mayas adorent plusieurs divinités qui sont toutes en relation avec la nature comme Chac, le dieu de la Pluie. Ils développent une écriture élaborée formée de hiéroglyphes. Les Mayas se passionnent également pour les observations astronomiques qui leur permettent d’établir deux calendriers d’une précision exceptionnelle pour l’époque.
DES CONSTRUCTEURS TALENTUEUX
Les Mayas construisent de nombreuses cités. Les grands centres cérémoniels sont formés de pyramides très hautes munies d’escaliers abrupts. Sur leur sommet se dressent des temples. On trouve également sur ces sites des tours-observatoires et des lieux destinés au « jeu de balle », une activité reliée aux croyances religieuses. Au cours de la période classique, les plus grands centres où se déroulent les cérémonies sont Palenque, Tikal et le célèbre centre de Chichen Itzá.
Les Mayas conçoivent des routes, des ponts et des systèmes d’irrigation pour les cultures très élaborés.


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les Toltèques
les Aztèques

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LA BATAILLE DE MARIGNAN

la bataille de Marignan


 La bataille de Marignan est une des batailles des guerres d’Italie (1494-1559). Elle s’est déroulée en Italie, les 13 et 14 septembre 1515, et a opposé l’armée du roi François Ier de France aux troupes engagées par le duc de Milan pour défendre son territoire.
LES CAUSES DE LA BATAILLE
En 1515, François Ier devient roi de France. Comme ses prédécesseurs (Charles VIII et Louis XII), il souhaite poursuivre les guerres d’Italie et étendre le royaume au-delà des Alpes. À cette époque, l’Italie est divisée en petites principautés, toutes rivales. François Ier décide d’attaquer le duché de Milan, situé dans le nord de la péninsule.
LE DÉROULEMENT DE LA BATAILLE
En août 1515, François Ier entame la traversée des Alpes avec son armée. Guidé par des bergers, il remonte plusieurs vallées jusqu’au col de l’Argentière (situé à près de 2 000 mètres d’altitude), qui offre un passage vers l’Italie. La route est longue et difficile : pour se frayer un passage, il faut jeter des ponts au-dessus des gorges et faire sauter des rochers.
La rencontre avec les troupes du duc de Milan a lieu près du village de Marignan. Pour assurer sa défense, le duc a engagé des mercenaires suisses, qui sont à l’époque réputés pour leurs talents militaires. Cependant, après deux jours de combat, l’armée française (aidée par les troupes vénitiennes) remporte la victoire. La bataille de Marignan est meurtrière et fait près de 15 000 morts.
LES CONSÉQUENCES DE LA BATAILLE
→ La victoire française permet à François Ier de devenir maître de la région du Milanais.
→ Au terme de cette bataille, François Ier signe avec les Suisses « la paix perpétuelle » : par cet accord, les Suisses s’engagent à céder des troupes à la France lorsqu’elle en aura besoin et à ne jamais fournir de soldats à des pays en guerre contre la France. Cette paix n’est pas rompue jusqu’en 1792.
→ Au cours de son expédition, François Ier a découvert les chefs-d’œuvre des artistes italiens. Plusieurs d’entre eux, comme Léonard de Vinci, le suivent en France où ils introduisent l’art de la Renaissance.


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la Renaissance

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MAO ZEDONG

Mao Zedong


Mao Zedong (1893-1976), ou Mao Tsé-Toung, est un homme d’État chinois. Surnommé le Grand Timonier, il a dirigé la Chine entre 1949 et 1959, puis entre 1965 et 1972.
Mao est originaire d’un village de Chine. Vers l’âge de 25 ans, il découvre la théorie favorable au peuple développée par Karl Marx ; il adhère dès lors à la pensée communiste. En 1921, il participe à la création du Parti communiste chinois. Il propage les idées communistes dans les campagnes chinoises et, en 1935, devient le chef du mouvement.
Après avoir vaincu les partisans du nationalisme, Mao prend le pouvoir et, en 1949, instaure un régime communiste en Chine. Progressivement, il isole le pays du reste du monde. À partir de 1965, il lance en Chine une Grande Révolution culturelle du prolétariat. C'est le combat contre les « quatre anciennes » : anciennes coutumes, anciennes habitudes, ancienne culture et anciennes manières de penser. À partir de cette date, chaque Chinois est tenu de connaître et de se soumettre aux pensées de Mao (le maoïsme), exposées dans le Petit Livre rouge.
Malade, Mao quitte la vie politique au début des années 1970.


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LES MANGROVES

les mangroves


Les mangroves sont des forêts particulières que l’on trouve sur les côtes marécageuses et dans les estuaires (embouchures des fleuves) dans toutes les régions équatoriales et tropicales du monde.
Les mangroves poussent sur les bancs de vase et de sédiments apportés à la mer par les cours d’eau. Ce sont des « zones humides ». On ne les trouve que sur les portions de côtes couvertes par la mer à marée haute et découvertes à marée basse. Elles couvrent environ 150 000 km2 dans le monde.
QUELS SONT LES ARBRES QUI POUSSENT DANS LES MANGROVES ?
Les arbres qui composent les mangroves sont essentiellement des palétuviers. Ils se reconnaissent à leurs grandes racines qui ne sont pas ancrées dans le sol mais poussent dans la vase, et qui se trouvent à l’air libre à marée basse. Les palétuviers et les autres plantes des mangroves ont la particularité de pouvoir pousser dans l’eau salée. L’ensemble des racines des arbres de la mangrove forme un réseau enchevêtré. Ce réseau de racines protège les côtes contre l’érosion due aux courants marins, aux vagues et au vent.
Qui sont les habitants des mangroves ?
Les mangroves abritent aussi une grande variété de formes de vie. Les crabes, comme par exemple les crabes violonistes, y fourmillent. Ils se nourrissent d’organismes minuscules qui vivent à la surface de la vase ou des feuilles des palétuviers.
Toutes sortes d’espèces de poissons viennent y pondre, et, entre les racines des palétuviers, les jeunes poissons sont protégés de leurs prédateurs. Dans les mangroves des océans Indien et Pacifique, on rencontre le périophtalme — un poisson capable de survivre pendant plusieurs jours hors de l’eau ! — et le poisson-archer, qui se poste sous la surface de l’eau et abat d’un jet de salive les insectes ou les araignées qui s’aventurent au-dessus.
Les mangroves abritent aussi des reptiles (des alligators, des serpents comme par exemple l’anaconda), toutes sortes d’insectes, des mollusques et une multitude d’espèces d’oiseaux. Au Belize par exemple (un petit pays d’Amérique centrale), environ 500 espèces d’oiseaux différentes ont été identifiées dans les mangroves.
Les mangroves forment ainsi un écosystème complet bâti autour des palétuviers.


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MARTIN LUTHER KING

Martin Luther King


Martin Luther King (1929-1968) est un pasteur noir américain qui a lutté pour l’égalité des droits des Noirs aux États-Unis.
Pasteur à Montgomery (dans l’Alabama), Martin Luther King prend en 1955 la défense d’une ouvrière noire, arrêtée pour avoir refusé de céder sa place à un passager blanc dans le bus. À cette époque en effet, les Noirs ne disposent pas des mêmes droits que les Blancs aux États-Unis, en particulier dans les État du Sud qui pratiquent la discrimination raciale. Afin de manifester son opposition, Martin Luther King organise le boycott des bus municipaux pendant plus d’un an. Il est emprisonné quelques mois, mais obtient finalement l’abolition de la ségrégation dans les transports en commun de la ville de Montgomery.
Dans la lignée de Gandhi en Inde, Martin Luther King défend les méthodes non-violentes pour obtenir plus de réformes. En 1957, il crée la Conférence des leaders chrétiens du Sud (SCLC). Puis en août 1963, il organise une importante marche pacifique sur la capitale, Washington, pour l’égalité des droits. À cette occasion, il prononce devant 200 000 personnes un discours devenu célèbre, dans lequel il évoque son rêve d’une société égalitaire entre Noirs et Blancs (I have a dream…, « Je fais un rêve… »).
En 1964, Martin Luther King reçoit le prix Nobel de la paix. Il est assassiné à Memphis le 4 avril 1968 par un Blanc. Près de 100 000 personnes assistent à ses funérailles.


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