LE CIEL ET LES CONSTELLATIONS
Les étoiles nous apparaissent comme de petits points lumineux qui parsèment la voûte céleste la nuit. En réalité, ce sont de gigantesques boules de gaz, très éloignées de la Terre.
LES ÉTOILES À L’ŒIL NU
Dès l’Antiquité, les savants grecs s’interrogent sur le ciel, le Soleil, la Lune, les planètes visibles à l’œil nu et les points lumineux que l’on voit sur la voûte céleste la nuit. Ainsi, au iie siècle avant J.-C., l’astronome grec Hipparque dresse le tout premier catalogue stellaire, qui comporte environ 850 étoiles visibles à l’œil nu.
Mais ce n’est qu’en 1989 qu’un satellite d’astronomie dénombre pour la première fois les étoiles. Il s’agit du satellite européen Hipparcos, ainsi nommé en l’honneur du savant grec. Grâce à lui, on connaît un peu plus d’un million d’étoiles (1 058 332 étoiles exactement), dont 4 553 sont visibles à l’œil nu.
Une étoile est visible à l’œil nu quand sa magnitude visuelle est inférieure à 6. La magnitude visuelle est une mesure de la brillance (ou éclat apparent) d’un objet céleste. La valeur de cette magnitude (appelée aussi magnitude relative) dépend de la brillance de l’étoile (magnitude absolue) et de la distance à laquelle elle est située par rapport à la Terre. La magnitude visuelle absolue d’une étoile faiblement brillante est élevée et positive. Plus une étoile est brillante, plus sa magnitude visuelle est petite. Plus une étoile est éloignée, moins elle est brillante et plus sa magnitude est élevée.
Ainsi, les objets célestes les plus brillants ont des magnitudes visuelles négatives ; par exemple, la magnitude visuelle du Soleil est égale à - 26,8, et celle de la Lune à - 12,5.
LES CONSTELLATIONS
Lorsque l’on observe le ciel, certaines étoiles nous paraissent proches les unes des autres (même si elles sont en réalité très éloignées les unes des autres). Elles forment des « dessins » dans le ciel, des groupes : ce sont les constellations.
Dès l’Antiquité, les savants décrivent le ciel en termes de constellations, en repérant certains groupements particuliers formés par les étoiles brillantes. S’inspirant des travaux d’Hipparque, l’astronome grec Ptolémée énumère 48 constellations dans le ciel de l’hémisphère Nord (le ciel boréal) — le ciel de l’hémisphère Sud (le ciel austral) est très peu connu à cette époque.
À la fin du xixe siècle, 108 constellations sont dénombrées, avec certaines répétitions, ce qui conduit en 1927 à une révision de la découpe du ciel : les astronomes subdivisent de façon officielle le ciel en 88 constellations. Chaque constellation correspond ainsi à une découpe du ciel. Les délimitations de chaque constellation sont calculées en arcs de parallèles et de méridiens.
Les douze constellations du zodiaque, par exemple, correspondent à une découpe régulière du ciel en arcs de 30 °de longitude. Leurs noms (les « signes du zodiaque ») correspondent à l’emplacement des constellations il y a 2 000 ans.
POUR ALLER PLUS LOIN
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