dimanche 22 décembre 2013

GRECE ANTIQUE



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la Grèce antique



La « Grèce antique » est le terme donné à la civilisation qui s’est développée, au cours de l’Antiquité, en Grèce et dans ses colonies.
les principales périodes de la Grèce antique


la Grèce archaïque
d'environ 800 à 500 avant J.-C.
la Grèce classique
d'environ 500 à 332 avant J.-C.
la Grèce hellénistique
de 332 à 146 avant J.-C.

LES PREMIÈRES CIVILISATIONS GRECQUES
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la Grèce antique
Vers 3000 avant J.-C., des peuplades probablement originaires d’Asie Mineure s’installent dans les îles grecques des Cyclades ; c’est la civilisation cycladique.
À partir de 2000 avant J.-C., des peuples indo-européens venus du nord occupent par vagues successives la Grèce et les côtes de l’Asie Mineure. À Cnossos (sur l’île de Crête), le palais du roi légendaire Minos donne son nom à l’une de ces civilisations : la civilisation minoenne.
Vers 1450 avant J.-C., c’est autour de Mycènes (dans le Péloponnèse) qu’une nouvelle civilisation se développe, la civilisation mycénienne. Les Mycéniens fondent de petits royaumes guerriers organisés autour de palais fortifiés. Ils apportent en Grèce deux nouveautés : le cheval et une céramique raffinée.
Vers 1100 avant J.-C., cette dernière civilisation disparaît en même temps qu’arrivent les Doriens, qui utilisent des armes en fer et des chars de combat. La période qui commence alors est mal connue. Elle dure trois siècles.

LA GRÈCE ARCHAÏQUE
Vers 800 avant J.-C., tous ces peuples de Grèce se sont mêlés pour n’en former plus qu’un seul : les Grecs. C’est à partir de ce moment que l’on parle de la Grèce archaïque, une période au cours de laquelle les cités grecques apparaissent.
La naissance de la cité
En effet, contrairement aux grands royaumes comme l’Égypte des pharaons, le monde grec est divisé en plusieurs centaines de cités indépendantes et souvent rivales, séparées par des montagnes et par la mer.
Chaque cité correspond à un territoire réduit, composé d’une ville souvent fortifiée et de la campagne qui l’entoure. Elle a son propre gouvernement, ses lois et son dieu protecteur. Elle est peuplée de citoyens (qui forment le démos), de femmes, d’étrangers (les métèques) et d’esclaves.
La colonisation du bassin méditerranéen
Entre le viiie et le vie siècle avant J.-C., de nombreux Grecs quittent la Grèce pour s’installer sur les rivages de la Méditerranée, afin de commercer avec les autres peuples. Ils y fondent de nouvelles cités, appelées des colonies.
Si la colonie est indépendante de la métropole (la cité dont sont originaires les citoyens qui vivent dans les colonies), elle garde cependant souvent des liens étroits avec celle-ci. Vers 600 avant J.-C., les Grecs sont installés dans de nombreuses régions autour de la mer Méditerranée et de la mer Noire.
Le sud de l’Italie est l’une de ces colonies ; les Grecs l’appellent la Grande Grèce.


La culture du monde grec

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la culture grecque
Malgré leurs divisions, les Grecs sont unis par une culture commune.
Ils parlent la même langue et utilisent le même alphabet. Les poèmes d’Homère, l’Iliade et l’Odyssée, servent de base à l’éducation des plus jeunes.
Les Grecs croient aussi aux mêmes mythes, qui racontent les aventures des dieux et des héros qui leur sont communs. Tous ont en effet la même religion. Ils rendent un culte à leurs dieux dans des temples et des sanctuaires, comme celui d’Apollon à Delphes et celui de Zeus à Olympie.
Enfin, où qu’ils vivent autour de la Méditerranée — qui, selon Platon, les réunit « comme des grenouilles autour d’une mare » —, les Grecs se retrouvent dans les mêmes fêtes. L’appartenance à cette même civilisation distingue les Grecs de ceux qu’ils appellent les « Barbares ».
LA GRÈCE CLASSIQUE
Vers 500 avant J.-C., la Grèce devient la puissance dominante en Méditerranée. La civilisation grecque entre alors dans ce que les historiens appellent la période classique.
Les guerres médiques : les Grecs contre les Perses
La colonisation met les Grecs en contact avec de nombreux peuples, dont les Perses, qu’ils appellent les Mèdes. Ce sont eux que les Grecs vont affronter durant les deux guerres médiques.
Au cours du vie siècle avant J.-C., les Perses ont conquis l’Asie Mineure. Les Grecs d’Ionie supportent mal cette domination. Ils se révoltent contre le roi perse Darios le Grand et demandent de l’aide aux autres cités. Athènes envoie vingt navires mais, malgré ce soutien, la révolte est écrasée. Darios, grand vainqueur, veut punir les Athéniens d’avoir aidé les Ioniens. En 490 avant J.-C., une armée perse débarque dans la plaine de Marathon. Les Athéniens parviennent cependant à la rejeter à la mer.
Pourtant, la menace demeure car les Perses préparent leur revanche. L’oracle de Delphes conseille de mettre Athènes à l’abri des Perses à l’aide de « remparts de bois plutôt qu’avec des murailles de pierre ». Aussi, sur la proposition de Thémistocle qui comprend que cette phrase désigne des navires, Athènes décide de construire des navires de guerre bien équipés : les trières. En 480, l’armée du nouveau roi perse Xerxès parvient à prendre Athènes et incendie l’Acropole. Mais quand les Perses cherchent à s’emparer des trières grecques réfugiées dans la rade de Salamine, la flotte perse subit une lourde défaite.
La puissance d’Athènes ou l’Empire athénien
Forte du prestige acquis avec les guerres médiques, Athènes constitue en 478 avant J.-C. une alliance militaire de cités grecques contre un possible retour des Perses : c’est la ligue de Délos. Les Athéniens transforment assez vite l’alliance en un empire maritime : les cités alliées doivent désormais lui obéir et payer un tribut pour financer l’entretien de la flotte de trières. Le trésor de la ligue de Délos est bientôt transféré de Délos à Athènes, qui utilise l’argent des Alliés pour construire de nouveaux monuments et financer la démocratie. Athènes impose sa monnaie et contrôle tout le commerce.
Principal dirigeant d’Athènes de 461 à 429 avant J.-C., Périclès persuade les Athéniens d’entreprendre de grands travaux d’embellissement sur l’Acropole, le centre religieux de la cité. Plusieurs temples, dont le Parthénon, sont construits en l’honneur d’Athéna, la déesse protectrice de la cité. Puissante et embellie, Athènes devient le principal centre intellectuel et artistique, l’« école de la Grèce » : les grands auteurs du théâtre grec (Eschyle, Sophocle) et les plus grands philosophes (Socrate, Platon) y vivent.
La guerre du Péloponnèse : Athènes contre Sparte
Cité rivale d’Athènes, Sparte s’inquiète de la puissance athénienne. À partir de 431 avant J.-C., les deux cités et leurs alliées s’affrontent au cours de la longue guerre du Péloponnèse. Frappée par une épidémie de peste et abandonnée par ses alliés, Athènes doit finalement capituler en 404 avant J.-C. C’est la fin de la domination athénienne. Les cités de Sparte et de Thèbes tentent alors chacune à leur tour d’étendre leur influence sur les autres cités.
La puissance de la Macédoine
Au milieu du ive siècle avant J.-C., alors que le royaume de Macédoine devient une grande puissance sous le règne de Philippe II, les cités grecques sont épuisées par des guerres incessantes.
Aussi la Grèce devient-elle une proie facile pour Philippe II, qui attaque les cités grecques toujours divisées malgré les efforts de l’Athénien Démosthène pour les mobiliser et les unir. La redoutable armée macédonienne bat les Grecs en 338 avant J.-C.
Philippe II les contraint à s’unir sous sa propre direction dans la ligue de Corinthe.
LA GRÈCE HELLÉNISTIQUE
La période hellénistique de la Grèce antique débute en 332 avant J.-C., lorsque le fils de Philippe, Alexandre le Grand, conquiert les territoires de l’Empire perse. Elle s’achève avec la domination romaine de la Grèce, au milieu du iie siècle avant J.-C.
L’Empire macédonien d’Alexandre le Grand
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Alexandre le Grand

En 336 avant J.-C., Alexandre succède à son père et devient roi de Macédoine à l’âge de 20 ans. Deux ans plus tard, il entraîne Grecs et Macédoniens à la conquête de l’Empire perse. Après avoir libéré les cités grecques d’Asie Mineure, Alexandre bat l’armée du roi perse à plusieurs reprises et s’empare de son empire.
Il veut aboutir à la fusion des civilisations grecque et perse. Pour cela, il fonde des dizaines de cités (en particulier Alexandrie, en Égypte), introduit partout la langue et la culture grecques et encourage les mariages entre Grecs et Perses. Ainsi, la civilisation grecque se répand en Asie.
La rapidité et l’étendue des conquêtes d’Alexandre le Grand font de lui un personnage hors du commun, considéré comme un héros par les Grecs.
Les royaumes hellénistiques
Quand Alexandre meurt en 323 avant J.-C. (à l’âge de 32 ans), ses généraux se disputent le pouvoir. Vers 300 avant J.-C., chacun a pris le titre de roi et fondé sa propre dynastie : la dynastie des Antigonides en Macédoine, celle des Séleucides en Asie et celle des Lagides en Égypte.
LA GRÈCE ROMAINE
Rome intervient alors en Grèce et bat, en 168 avant J.-C., l’armée du roi de Macédoine. La Grèce doit se soumettre. Cependant, au milieu du iie siècle avant J.-C., quelques cités grecques tentent un soulèvement contre Rome.
Corinthe est rasée en 146 avant J.-C., et l’histoire de la Grèce se confond désormais avec celle de Rome.


POUR ALLER PLUS LOIN

Sur la civilisation grecque :
la cité grecque et la démocratie
l’Acropole d’Athènes
la mythologie grecque
les jeux Olympiques grecs
→ personnages :
Alexandre le Grand – Hérodote – Léonidas Ier – Périclès – Platon – Solon – Thémistocle – Thucydide

Sur les civilisations voisines :
le Proche-Orient ancien
l’Égypte ancienne
la Rome antique


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LES GRANDES INVASIONS



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les Grandes Invasions



Les Grandes Invasions correspondent à un vaste mouvement migratoire, qui s’est étalé en Europe de la fin de l’Antiquité au début du Moyen Âge. Elles sont à l’origine de la chute de l’Empire romain et de la création des grands royaumes du Moyen Âge.
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les invasions barbares
Au ier siècle, les Romains subissent les premières incursions de peuples étrangers à l'Empire, qu'ils appellent des « Barbares ». Quatre siècles plus tard, en 476, l'Empire romain s'effondre, envahi de toutes parts. L'Europe est désormais aux mains des peuples Barbares qui créent chacun leur royaume.

Ce dessin illustrant un manuscrit médiéval représente un combat entre deux rois barbares, celui des Ostrogoths (Théodoric le Grand) et celui des Hérules (Odoacre).

POURQUOI PARLE-T-ON D’INVASIONS BARBARES ?
Les Romains ont parlé d’invasions et d’envahisseurs parce que ce mouvement de populations s’est fait au détriment de l’Empire romain. En fait, il s’agit de peuples dans leur grande majorité d’origine germanique qui prennent la route vers l’ouest pour fuir l’avancée des Huns venus d’Asie.
Considérant ces Germains comme inférieurs car ils ne partagent pas leur culture, les Romains les appellent des « Barbares » (un mot qui désignait chez les Grecs les étrangers ne parlant pas leur langue).
COMMENT LES ROMAINS RÉAGISSENT-ILS ?
À partir du ier siècle après J.-C., l’Empire romain est confronté à ces populations de Germains, notamment le long du Rhin et dans le nord de l’Italie. Pour les empêcher d’envahir l’Empire, les Romains construisent une série de forteresses et de murs, le limes, le long de la frontière (tout comme les Chinois construisent la Grande Muraille pour se protéger).
Finalement, deux siècles plus tard, certains peuples germaniques deviennent les alliés des Romains ; ils reçoivent même le droit de s’installer dans l’Empire et, en échange, ils se mettent militairement au service des Romains.
COMMENT L’EMPIRE ROMAIN S’EFFONDRE-T-IL ?
Cependant, les migrations se multiplient et, par vagues successives, les Barbares arrivent aux portes de l’Empire romain. Celui-ci, affaibli par des querelles internes, n’arrive plus à contenir ces peuples, qui deviennent conquérants.
Le 31 décembre 406, 150 000 Alains, Suèves et Vandales traversent le Rhin gelé près de Mayence (dans l’Allemagne d’aujourd’hui) et envahissent la Gaule. La plupart continuent jusqu’en Espagne et même en Afrique. Pendant ce temps, les Wisigoths suivent une autre voie. Venus des Balkans, ils envahissent l’Italie et s’emparent de Rome en 410. Ils s’installent ensuite dans le sud de la Gaule, en Aquitaine. Les Angles, les Jutes et les Saxons s’emparent pour leur part de l’actuelle Grande-Bretagne.
Finalement, l’Empire romain s’effondre lors de la prise de sa capitale par Odoacre, le roi des Hérules, en 476.
COMMENT LE ROYAUME DES FRANCS SE CONSTITUE-T-IL ?
Au début du ve siècle, avant même la chute de Rome, la Gaule romaine tombe sous la coupe de Barbares qui se taillent de petits royaumes. Seul le bassin autour de Paris est encore sous autorité romaine. Le nord et le nord-est sont sous la domination des Francs et des Alamans. Les Wisigoths tiennent le sud-ouest, et le sud-est est aux mains des Burgondes. Les Huns, commandés par Attila, font une brève incursion en Gaule en 451 mais, battus aux champs Catalauniques, ils se replient en Europe centrale (dans la Hongrie actuelle).
Rapidement cependant, les Francs se convertissent au catholicisme. Le premier est Clovis Ier, qui se fait baptiser vers 498. Avec le soutien des Gallo-romains chrétiens, le premier roi de la dynastie mérovingienne chasse les Wisigoths et les Burgondes, et regroupe la Gaule sous sa domination. Ainsi se crée le premier royaume franc.
QU’ONT LAISSÉ LES BARBARES ?
Les Grandes Invasions marquent la fin de l’Empire romain en Occident. Mais bien souvent, loin de détruire l’héritage romain, les Barbares ont eu au contraire à cœur de le préserver et se sont mêlés aux populations locales. Adoptant la langue latine, ils ont transmis aux générations suivantes une partie des lois, de la culture et de l’organisation des Romains.
Toutefois, les différences qui caractérisent chacun de ces peuples envahisseurs ont subsisté en partie et sont à l’origine des divers pays qui constituent l’Europe.


POUR ALLER PLUS LOIN

→ 
le Moyen Âge
→ 
la Rome antique
→ 
Clovis Ier
→ 
les Vikings
→ interactivité :
chronologie du Moyen Âge



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LES GRANDES EXPLORATIONS AUX XVè ET XVIè SIECLES



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les grandes explorations aux XVe et XVIe siècles


À la fin du Moyen Âge, les deux royaumes de la péninsule ibérique, le Portugal et l’Espagne, sont les premiers à s’engager sur les mers à la découverte du monde. Mais les autres pays européens (l’Angleterre et la France notamment) ne tardent pas à se lancer à leur tour dans les grandes explorations.

Les explorateurs sont poussés par la curiosité et par des intérêts d’ordre scientifique, religieux et, surtout, commercial. Ils veulent en effet accéder directement aux richesses des Indes (l’Asie du Sud-Est) sans avoir recours aux marchands arabes. Ils souhaitent aussi convertir le plus de gens possible à la religion chrétienne.
Les expéditions maritimes sont rendues possibles grâce aux progrès de la navigation. La caravelle, considérée comme une invention portugaise, est le principal navire des grandes découvertes de cette époque.
LE PARTAGE DES ROUTES MARITIMES
Les pays découvreurs de terres nouvelles se lancent sur des routes différentes :
– le Portugal explore à l’est la route des Indes (c’est-à-dire l’Asie du Sud-Est, plus tard appelée les Indes orientales), mais découvre aussi, à l’ouest, le Brésil ;
– l’Espagne s’aventure à l’ouest et découvre des territoires qualifiés plus tard d’Indes occidentales : l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud (hors Brésil) ;
– l’Angleterre et la France envoient quant à elles des découvreurs sur les voies maritimes non explorées par les Portugais et les Espagnols, celles de l’Atlantique Nord. Leurs navigateurs ont pour mission de trouver des passages vers l’Extrême-Orient au nord-ouest et au nord-est de cet océan.
LE PASSAGE DU CAP DE BONNE ESPÉRANCE ET LA ROUTE DE L’ORIENT
Dès le début du xve siècle, les Portugais explorent la côte occidentale de l’Afrique sous l’impulsion de Don Enrique, dit Henri le Navigateur, fils du roi du Portugal Jean Ier. Celui-ci finance plusieurs expéditions, mais n’y participe pas lui-même. Après sa mort, le Portugal poursuit la découverte des côtes africaines. C’est ainsi qu’en 1488, Bartolomeu Dias franchit le cap de Bonne Espérance (la pointe sud de l’Afrique).
Grâce à cet exploit, les Portugais viennent pour la première fois de contourner l’Afrique. À partir de ce moment-là, ils dirigent résolument leurs explorations vers l’est. L’Inde est atteinte par Vasco de Gama en 1498.
Ces avancées permettent aux Portugais d’installer une série de places commerciales (comptoirs) de l’Europe à l’Indonésie. Ils deviennent les maîtres de la route maritime de l’Orient par l’océan Indien.
LA DÉCOUVERTE DE L’AMÉRIQUE

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Christophe Colomb
Ayant achevé la Reconquista, ou Reconquête (lutte des chrétiens contre les Maures en Espagne), les Espagnols financent une expédition maritime vers l’ouest en 1492, hors du domaine portugais : Christophe Colomb traverse l’océan Atlantique et touche terre après un peu plus de 2 mois de navigation, le 12 octobre 1492. Il pense être arrivé en Inde, mais il vient en fait de découvrir, sans le savoir, un nouveau continent : l’Amérique.
En mission pour le roi d’Angleterre Henri VII, Jean Cabot part lui aussi vers l’ouest, pour atteindre les Indes orientales. Il découvre les côtes du Canada en 1497, pensant avoir atteint le nord-est de l’Asie. On suppose que, poursuivant son voyage vers le nord, il a aussi atteint le Groenland, à moins qu’il ne se soit perdu en mer.
En 1500Pedro Alvarez Cabral est chargé par le roi du Portugal d’aller en Inde par la route « classique », c’est-à-dire par l’est. Mais la flotte de l’explorateur dévie de sa route initiale : partant en direction de l’ouest, Cabral traverse l’océan Atlantique et découvre le Brésil.
En 1499 et 1500, le navigateur Amerigo Vespucci explore les côtes de l’Amérique du Sud, pour le compte de l’Espagne. Il y retourne en 1501 et 1502, en mission cette fois pour le Portugal. En tout, il explore des milliers de kilomètres de côtes. C’est lui qui, le premier, avance l’idée que toutes ces terres ne se situent pas en Asie, mais appartiennent à un nouveau continent. C’est son prénom, Amerigo, qui sera choisi en 1507 pour créer le nom du Nouveau Monde, l’Amérique.
LE PREMIER TOUR DU MONDE
Au service de l’Espagne, Fernand de Magellan, parti en 1519 vers l’ouest, trouve quant à lui en 1520 un passage au sud du continent américain qui relie l’océan Atlantique et l’océan Pacifique. Cette voie maritime, située à l’extrême sud de l’Amérique (entre le sud du Chili et la Terre de Feu), porte aujourd’hui le nom de détroit de Magellan. Magellan traverse l’immense océan Pacifique, encore inconnu des Européens, mais trouve la mort aux Philippines (un archipel de l’Asie du Sud-Est).
Un de ses hommes, Juan Sebastián Elcano, prend le commandement de l’expédition et termine son périple. En 1522, il revient en Espagne par l’est : le premier tour du monde a été réalisé.

d'explorateurs à conquérants

À partir de 1519, d'explorateurs, les Espagnols deviennent des conquérants, des conquistadores. Dans le sud de l'Amérique du Nord (Mexique), en Amérique centrale et en Amérique du Sud, ils entreprennent la conquête de vastes territoires, qui constituent aujourd'hui la plus grande partie de l'Amérique latine. L'Empire aztèque du Mexique est ainsi soumis par Hernan Cortès en 1521, tandis que Francisco Pizarro dirige la conquête de l'Empire inca du Pérou, dont la capitale est prise en 1533.

L’EXPLORATION DU CANADA
En 1524, le royaume de France se lance à la découverte des côtes canadiennes. Pour le compte de François Ier, l’Italien Giovanni da Verrazzano explore la côte de Terre-Neuve et de la Nouvelle-Écosse.
En 1534, lui aussi lancé sur les mers par François Ier, Jacques Cartier touche d’abord l’île de Terre-Neuve, puis fait le tour complet du golfe du Saint-Laurent. Sur la presqu’île de la Gaspésie, il prend possession des terres au nom du royaume de France. Il effectue ensuite deux autres voyages pendant lesquels il poursuit l’exploration de l’intérieur des terres : en 1535 (voyage pendant lequel il découvre notamment le site de la future Montréal) et en 1541.


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Vasco de Gama
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Christophe Colomb
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Fernand de Magellan
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Hernán Cortés
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Jacques Cartier

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chronologie des Temps modernes



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