dimanche 22 décembre 2013

LA GUERRE D'ALGERIE



la guerre d'Algérie



La guerre d’Algérie est une guerre de décolonisation qui a opposé la France à sa colonie d’Afrique du Nord. Elle a commencé en 1954 et s’est achevé 8 ans plus tard, en 1962, par l’indépendance de l’Algérie.

LES RELATIONS FRANCO-ALGÉRIENNES AVANT LA GUERRE

Avant que le pays n’accède à l’indépendance, l’Algérie est une colonie de la France qui l’a conquise à partir de 1830. Y vivent près de 1,5 million de pieds-noirs (des colons français). Certaines familles françaises sont présentes depuis plusieurs générations et sont très attachées à l’Algérie. Ces colons français occupent l’essentiel des postes de pouvoir, et ils sont les principaux propriétaires du pays.
Progressivement, les Algériens revendiquent plus de droits pour eux-mêmes, mais ne sont pas entendus par le gouvernement. En 1945, des émeutes nationalistes éclatent et plus d’une centaine de Français sont tués. La répression du gouvernement est sévère et provoque la mort de plusieurs milliers d’Algériens. Ces événements poussent de nombreux nationalistes algériens à vouloir désormais l’indépendance de l’Algérie.
LE DÉROULEMENT DE LA GUERRE
L’insurrection algérienne
Les nationalistes sont de plus en plus nombreux. Ils créent le Comité révolutionnaire d’unité et d’action (CRUA) au printemps 1954, puis le Front de libération nationale (FLN) à l’automne 1954. Les actions de guérilla commencent le 1er novembre 1954 dans la région des Aurès, puis s’étendent à tout le territoire. Les indépendantistes prennent pour cibles les réseaux de communication, les bâtiments publics, l’armée et les fonctionnaires algériens travaillant pour la France.
Le gouvernement français (pour lequel il s’agit d’une simple opération de « maintien de l’ordre ») augmente les forces de sécurité dans toute l’Algérie et nomme un nouveau gouverneur général pour négocier.
L’escalade de la violence en Algérie
Mais, entre les représailles françaises contre les villages algériens et le climat de terreur instauré par le FLN, on assiste à une véritable escalade de la violence. En août 1955, 123 colons sont tués par des insurgés. En retour, les Français massacrent près de 12 000 Algériens. C’est la fin des négociations.
À partir de septembre 1956, la guérilla fait rage sur tout le territoire, y compris dans la capitale Alger. Les nationalistes posent des bombes dans les cafés et les lieux publics ; en représailles, les autorités françaises arrêtent, torturent et exécutent un grand nombre de suspects.
La crise politique en France
Les événements en Algérie divisent la France : certains dénoncent la torture et les exécutions ; d’autres veulent que l’Algérie reste française et se rapprochent de l’extrême-droite. Le 13 mai 1958, un putsch (un coup d’État) est organisé par des Français contre le gouvernement français pour empêcher toute négociation avec le FLN. C’est une grave crise politique et le gouvernement demande l’aide du général de Gaulle (le héros de la Seconde Guerre mondiale). Celui-ci forme un nouveau gouvernement chargé de résoudre la crise en évitant la guerre civile.
Le 21 avril 1961 a lieu le « putsch des généraux », mené par quatre généraux prêts à tout pour que l’Algérie reste française. L’un d’entre eux, le général Salan, fonde l’Organisation armée secrète (OAS), une organisation terroriste qui multiplie les attentats en Algérie et en France pour faire pression sur le gouvernement français.
Les négociations de paix
En septembre 1958, le FLN crée son propre gouvernement : le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Charles de Gaulle, le président de la République française, commence à négocier avec le GPRA en 1960. Le 8 janvier 1961, un référendum organisé en France montre que les Français sont d’accord pour l’autodétermination de l’Algérie.
Des négociations secrètes entre Français et Algériens ont lieu à la fin de l’année 1961, à Évian-les-Bains. Les accords d’Évian, signés le 18 mars 1962 par Charles de Gaulle et le GPRA, reconnaissent la souveraineté algérienne sur les territoires de l’Algérie et du Sahara et aboutissent à un cessez-le-feu.
Le 3 juillet 1962, la France reconnaît officiellement l’indépendance de son ancienne colonie. Ahmed Ben Bella (le chef du FLN) devient le premier président de la République algérienne, le 15 septembre 1963.
LE BILAN DE LA GUERRE
On estime que la guerre d’Algérie a fait de 500 000 à 1 million de morts, pour la plupart algériens. Dans les semaines qui suivent les accords d’Évian, environ 1,5 million de Français d’Algérie (pieds-noirs) reviennent en France.

qui sont les harkis ?

Les harkis sont des Algériens engagés dans l'armée française pendant la guerre d'Algérie. Ils sont environ
250 000 à la fin de la guerre.
Après l'indépendance de l'Algérie, au printemps 1962, l'armée française laisse les harkis désarmés, seuls face à la vengeance de leurs compatriotes. Entre 30 000 et 150 000 d'entre eux, selon les différentes estimations, sont assassinés pendant l'été 1962.


En France, la guerre d’Algérie est longtemps restée une « opération de maintien de l’ordre ». Ce n’est qu’en 1999 que le gouvernement français a officiellement reconnu qu’il s’agissait d’une guerre.


POUR ALLER PLUS LOIN

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Charles de Gaulle

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LA GUERRE FROIDE



la guerre froide



La guerre froide est une guerre sans batailles qui a opposé les États-Unis à l’URSS à partir de 1947. Elle a pris fin en 1989, avec l’effondrement du bloc soviétique.
POURQUOI LA GUERRE FROIDE ?
En 1945, deux super-puissances dominent le monde : l’URSS (l’Union soviétique) et les États-Unis. Leurs intérêts sont opposés en tous points.
→ Joseph Staline, qui dirige l’URSS, souhaite protéger son pays et pour cela étendre sa zone d’influence, en Europe comme dans le reste du monde.
→ Les États-Unis veulent pour leur part être la seule puissance mondiale et souhaitent limiter l’influence communiste dans le monde.
COMMENT LE MONDE SE DIVISE-T-IL ?
Les pays du bloc de l’Est : le pacte de Varsovie
Après la Seconde Guerre mondiale, les pays d’Europe libérés par l’armée soviétique (l’Armée rouge) forment ce que l’on appelle le bloc soviétique. Ce bloc rassemble, derrière l’URSS, la Tchécoslovaquie, la Pologne, la Hongrie, la Bulgarie, la Roumanie et l’Allemagne de l’Est (la RDA). Ces pays se réunissent au sein du pacte de Varsovie, une alliance militaire signée en 1955.
La Yougoslavie et l’Albanie sont également des États communistes mais ils se sont dégagés de la tutelle soviétique.
Les pays du bloc de l’Ouest : l’OTAN
Afin de contrer le bloc de l’Est, les Américains créent en 1949 l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, ou l’OTAN. C’est une alliance militaire entre 12 États occidentaux (Belgique, Canada, Danemark, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal) ; d’autres pays les rejoignent ensuite. Ce traité a pour but la protection de ses membres en cas d’attaque.
Entre les deux blocs, un « rideau de fer »
La frontière, réputée infranchissable, entre les pays d’Europe de l’Est sous domination soviétique et le reste de l’Europe (les pays de l’Europe de l’Ouest) est appelé le « rideau de fer ». En fait, au-delà de l’Europe, c’est l’ensemble de la planète qui est partagé entre le camp communiste et le camp capitaliste. Par exemple, la Chine, la Corée du Nord et le Viêt Nam sont des régimes communistes en Asie.
QUELLES SONT LES CARACTÉRISTIQUES DE LA GUERRE FROIDE ?
La guerre froide n’est pas une guerre dans le sens classique du mot, mais c’est une guerre totale entre le bloc de l’Est et le bloc de l’Ouest.
→ C’est une guerre diplomatique : chaque empire cherche à « marquer des points » sur la scène internationale en accroissant sa zone d’influence.
→ C’est une guerre économique : chaque pôle crée ses propres réseaux d’échanges commerciaux.
→ C’est une guerre idéologique : chaque camp veut être un modèle politique.
→ C’est enfin une guerre psychologique : elle utilise les intellectuels et les médias des deux blocs (à l’Ouest pour faire craindre une invasion ou une guerre atomique, à l’Est pour limiter les fuites vers le camp adverse).
La manifestation la plus spectaculaire de la guerre froide est la course aux armements, notamment nucléaires, à laquelle se livrent les deux puissances.
la chasse aux sorcières durant la guerre froide

En mars 1947, le Congrès (le Parlement américain) engage une série d'enquêtes pour connaître les activités communistes aux États-Unis. Trois ans plus tard, le sénateur Joseph McCarthy lance à son tour un violent combat contre les communistes. Cette lutte très médiatique, appelé le maccarthysme, s'assimile à une véritable « chasse aux sorcières ».
L'Amérique tout entière est bientôt gagnée par un climat de peur et de suspicion. Dans chaque secteur d'activité, des listes noires sont créées, répertoriant les personnes qui ne sont plus autorisées à travailler en raison de leurs sympathies supposées pour le Parti communiste. Fonctionnaires d'États, enseignants, scientifiques, etc., sont touchés par cette fièvre anticommuniste, de même que le monde du cinéma, de la presse et de la télévision.
Les victimes les plus connues de cette chasse aux sorcières sont les époux Rosenberg, des citoyens américains accusés d'espionnage au profit de l'URSS. Condamnés à mort, ils ont été exécutés en 1953.

QUELLES SONT LES GRANDES ÉTAPES DE LA GUERRE FROIDE ?
La première guerre froide
– En mars 1947, le président américain Harry Truman appelle l’Europe, mutilée par la guerre, à résister à l'expansionnisme soviétique. Il propose son soutien sous la forme d’une aide financière à la reconstruction : le plan Marshall. Joseph Staline refuse cette aide, et oblige les pays d’Europe de l’Est à en faire autant. En fait, pour « endiguer » l’avancée du communisme, les États-Unis offrent une aide financière et militaire à tous les pays du monde qui souhaitent résister à l’influence de l’URSS.
– Après la conférence de Yalta (1945), les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale occupent l’Allemagne, qui est coupée en quatre zones (les zones américaine, britannique, française et soviétique). Ils souhaitent très vite sa réunification mais Joseph Staline s’y oppose. En 1949, le pays est divisé en deux : l’Allemagne de l’Est communiste (la RDA) et l’Allemagne de l’Ouest libérale (la RFA).
– L’invasion en 1950 de la Corée du Sud par la Corée du Nord (communiste) marque les débuts du développement du communisme en Asie. La guerre de Corée est l’occasion d’un nouvel affrontement entre les États-Unis et l’URSS ; elle prend fin en 1953. C’est l’une des crises les plus importantes de la guerre froide.
– Joseph Staline meurt en 1953. Nikita Khrouchtchev, qui lui succède, souhaite une coexistence pacifique entre les deux superpuissances et propose d’écarter toute possibilité d’utilisation de l’arme nucléaire. Mais la course aux armements et la compétition idéologique pour s’allier les pays nouvellement indépendants du tiers-monde (Afrique et Asie) se poursuivent.
– En 1961, les autorités de l’Allemagne de l’Est et l’URSS construisent le mur de Berlin, pour empêcher les Allemands de l’Est de fuir à l’Ouest.
– La crise de Cuba a lieu en 1962. Les Américains découvrent que l’île de Cuba (un régime communiste) a mis en place des rampes de lancement de missiles à têtes nucléaires à moins de 200 km des côtes des États-Unis. Le président américain, John Fitzgerald Kennedy, menace l’URSS d’utiliser l’arme nucléaire. La tension est extrême, mais la négociation l’emporte. La crise des missiles de Cuba est le point culminant de la première guerre froide.
La détente
Après la crise de Cuba de 1962, les deux superpuissances privilégient la discussion, même si elles ne renoncent pas à la dissuasion nucléaire. La détente aboutit aux accords SALT, qui signifient « négociations sur la limitation des armes stratégiques ». Cette période de rapprochement entre les États-Unis et l’URSS dure jusqu’en 1979.
La seconde guerre froide
– En 1979, l’URSS envahit l’Afghanistan. Les États-Unis financent la résistance afghane. Une deuxième période de tensions entre l’URSS et les États-Unis débute alors.
– La course aux armements reprend de plus belle : en 1977, l’URSS installe en Europe de l’Est des missiles dirigés vers l’Europe de l’Ouest ; en réponse, le président américain Ronald Reagan déploie à son tour des armes à partir de 1980. C’est la crise des euromissiles.
– Le Soviétique Mikhaïl Gorbatchev arrive au pouvoir en 1985. Il est à la tête d’un pays ruiné par la course aux armements. Son armée est tenue en échec en Afghanistan. Le dialogue reprend avec les États-Unis et aboutit, en 1987, à un accord de réduction des armes nucléaires : le traité FNI (contre la prolifération des armes nucléaires à moyenne portée).
POURQUOI LA GUERRE FROIDE PREND-ELLE FIN EN 1989 ?
En 1989, l’URSS est un empire en déclin qui ne parvient plus à contenir les mouvements de révolte dans les pays de l’Est. Les pays communistes passent les uns après les autres dans le camp occidental. Le 9 novembre 1989, le mur de Berlin (symbole concret du rideau de fer) tombe. L’URSS disparaît quant à elle en 1991.
Après la chute du mur de Berlin, la fin du bloc soviétique et l’effondrement de l’URSS, la guerre froide est finie : le monde n’est plus bipolaire, il devient multipolaire.
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GUERRE DE L'INDEPENDANCE AMERICAINE



la guerre de l'Indépendance américaine



La guerre de l’Indépendance américaine, également appelée Révolution américaine (1775-1783), est un conflit qui a opposé la Grande-Bretagne aux colons britanniques installés en Amérique du Nord. La victoire finale des colons a permis la création d’une nouvelle nation : les États-Unis d’Amérique.

LES ORIGINES DE LA GUERRE

Les Treize Colonies d’Amérique

Au xviie siècle, des immigrants britanniques commencent à s’installer sur la côte Est de l’Amérique du Nord. Au milieu du siècle suivant, ils ont formé treize colonies, qui couvrent un territoire s’étendant du Massachusetts (au nord) à la Géorgie (au sud). Chaque colonie est dotée d’un gouvernement local, mais reste sous la domination de la Couronne britannique. À partir de 1765, la Grande-Bretagne — victorieuse de la France dans sa guerre pour la possession des colonies d’Amérique du Nord (1763) — réclame aux habitants des Treize Colonies de contribuer à cet effort de guerre, en leur imposant de nouvelles taxes. Les colons d’Amérique s’y opposent formellement.
Le « Tea Party de Boston »
En 1773, dans le port de Boston (colonie du Massachusetts), un groupe de colons proteste contre la taxe sur le thé importé des Indes, en jetant à la mer la cargaison de thé de navires britanniques : c’est le « Tea Party de Boston ». En représailles, le parlement britannique vote une série de lois contre le Massachusetts, notamment la fermeture du port de Boston. Ces lois, appelées « lois intolérables » par les colons, déclenchent la protestation des autres colonies d’Amérique.
Le premier Congrès continental
En septembre 1774, un rassemblement de douze colonies (la Géorgie n’est pas présente), appelé Congrès continental, se tient à Philadelphie. Ses représentants décident de suspendre le commerce avec la Couronne britannique jusqu’à ce que celle-ci supprime les « lois intolérables ».
LE DÉROULEMENT DE LA GUERRE
La déclaration de guerre
Une nuit d’avril 1775, des troupes britanniques marchent vers la ville de Concord (non loin de Boston), pour saisir les munitions rassemblées par des colons organisés en milices (les « minutemen »). Lorsque les forces britanniques arrivent à Lexington, les miliciens tentent de les arrêter. En réponse, les Britanniques tirent et tuent huit miliciens. C’est le début de la guerre de l’Indépendance américaine.
Le second Congrès continental
En mai 1775, le Congrès continental se réunit de nouveau à Philadelphie, et se transforme en gouvernement central des « Colonies unies d’Amérique ». Les milices deviennent l’« armée continentale américaine », avec George Washington pour commandant en chef. En même temps, comme la plupart des colons espère toujours une réconciliation, le Congrès réaffirme la loyauté des colonies au roi d’Angleterre, auquel il demande de revenir sur les taxes.
Mais avant que celui-ci ne reçoive cette requête, l’armée continentale américaine tente de s’emparer de Boston. Bien qu’elle soit vaincue lors de la bataille de Bunker Hill, les pertes infligées aux Britanniques sont énormes. Le roi d’Angleterre reçoit la lettre du Congrès et la nouvelle de la bataille de Bunker Hill au même moment. Au vu du nombre de morts parmi ses soldats, il refuse la requête du Congrès et envoie une imposante armée en renfort pour écraser la rébellion.
La Déclaration d’Indépendance
Début juillet 1776, le Congrès continental déclare l’indépendance des colonies d’Amérique, qui est adoptée le 4 juillet 1776. Ce document, rédigé en grande partie par l’avocat Thomas Jefferson, proclame que les treize colonies britanniques sont désormais des États libres et indépendants.
En août 1776, 32 000 soldats britanniques débarquent, prennent New York et contraignent les 3 000 soldats de George Washington à battre en retraite. En réponse, George Washington contre-attaque par surprise la nuit de Noël 1776 et remporte la bataille de Trenton. Il ne parvient pas à récupérer New York, mais se rend maître du New Jersey.
L’invasion à partir du Canada
En 1777, la Couronne britannique mène plusieurs attaques à partir du Canada ; à chaque offensive, elle est arrêtée par les Américains. L’armée continentale est désormais forte de 20 000 hommes. En octobre 1777, elle remporte une grande victoire lors de la bataille de Saratoga, qui met fin à la menace britannique à partir du Canada. Les Britanniques s’emparent alors de Philadelphie, afin de capturer les membres du Congrès continental. Mais lorsqu’ils arrivent, ceux-ci ont déjà fui.
L’aide française
Depuis le commencement de la guerre, la France apporte une aide secrète aux Américains. En 1777, elle reconnaît officiellement l’indépendance des Treize Colonies et, dès avril 1778, elle envoie une flotte importante pour leur porter secours.
La bataille de Yorktown
De leur côté, les Britanniques tentent une nouvelle stratégie : conquérir, une par une, les colonies du sud. En décembre 1778, ils contrôlent la Géorgie puis, sous la conduite du général Charles Cornwallis, se préparent à conquérir la Caroline du Sud. Cependant, à court de vivres, Cornwallis se replie sur la côte et fortifie une position à Yorktown, en mars 1781.
Entre temps, les Français ont envoyé un renfort de 6 000 hommes et George Washington pense avoir suffisamment de soldats pour venir à bout des Britanniques. Les troupes américaines et françaises font le siège de Yorktown, tandis que les navires du roi de France empêchent les assiégés de recevoir des renforts. Le 19 octobre 1781, Cornwallis se rend : les Américains ont gagné la guerre.
LA PAIX
Le 3 septembre 1783, la Grande-Bretagne signe le traité de Paris. Elle reconnaît ainsi officiellement l’indépendance et la souveraineté de ses Treize Colonies d’Amérique. Les Américains souhaitant rester sujets britanniques partent pour le Canada, qui reste un territoire de la Couronne d’Angleterre.
Les idées politiques contenues dans la Déclaration d’Indépendance se répandent rapidement en Europe, où elles trouvent un écho dans la Révolution française et inspirent la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (août 1789).


POUR ALLER PLUS LOIN

→ 
les États-Unis
→ 
l’histoire de l’Amérique
→ personnages :
George Washington – le marquis de La Fayette

→ interactivité :
chronologie des Temps modernes

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