vendredi 27 décembre 2013

AFRIQUE

l'Afrique


L’Afrique est un continent, partagé entre l’hémisphère Nord et l’hémisphère Sud.
Il donne sur la mer Méditerranée au nord, sur l’océan Atlantique à l’ouest et sur l’océan Indien à l’est.

POPULATION ET GÉOGRAPHIE DE L’AFRIQUE

L’Afrique compte une population de plus de 855 millions d’habitants pour une superficie d’environ 30 millions de km2, soit une densité de population de 28,5 habitants au km2.
Le Caire (capitale de l’Égypte) est la plus grande ville d’Afrique, avec environ 9,5 millions d’habitants. Le Nil est le plus long fleuve du continent (et du monde) avec 6 695 km de long, et le Kilimandjaro (en Tanzanie) est le plus haut sommet à 5 895 mètres d’altitude. Le continent africain est également marqué par la présence, dans sa partie nord, du Sahara, le plus grand désert du monde : d’une superficie d’environ 9 millions de km2, il s’étend sur plus de 5 000 km d’ouest en est (de la Mauritanie au Soudan).

LES PAYS ET LES RÉGIONS D’AFRIQUE

L’Afrique compte 53 pays et peut être divisée en 5 régions géographiques :
– l’Afrique du Nord (6 pays) : l’Algérie, l’Égypte, la Libye, le Maroc, le Soudan et la Tunisie ;
– l’Afrique de l’Ouest (16 pays) : le Bénin, le Burkina, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo ;
– l’Afrique centrale (9 pays) : l’Angola, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, São Tomé et Príncipe et le Tchad ;
– l’Afrique de l’Est (17 pays) : le Burundi, les Comores, Djibouti, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Kenya, Madagascar, le Malawi, Maurice, le Mozambique, l’Ouganda, le Rwanda, les Seychelles, la Somalie, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe ;
– l’Afrique du Sud ou l’Afrique australe (5 pays) : l’Afrique du Sud, le Botswana, le Lesotho, la Namibie et le Swaziland.


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AFRIQUE DU SUD

l'Afrique du Sud


L’Afrique du Sud est un pays d’Afrique. Elle est située tout au sud du continent africain : elle en forme la pointe méridionale.
LES DONNÉES ESSENTIELLES
L’Afrique du Sud possède l’économie la plus puissante du continent africain : ses ressources en or (un des métaux les plus précieux) sont les plus importantes au monde.


Afrique du Sud
Nom
République d'Afrique du Sud
Population
44 187 637 habitants en 2006
Capitales
Pretoria (capitale administrative)
Le Cap (capitale législative)
Bloemfontein (capitale judiciaire)
Superficie
1 219 090 km²
Découpage administratif
9 provinces
Villes principales
Johannesburg (3 225 796 habitants)
Durban (3 090 122 habitants)
Le Cap (2 993 000 habitants)
Pretoria (1 651 000 habitants)
Port Elizabeth (692 348 habitants)
Bloemfontein (364 000 habitants)
Monnaie
rand
Langues officielles
afrikaans
anglais
zoulou
xhosa
swazi
ndebele
sotho du nord
sotho du sud
tswana
tsonga
venda
UN APERÇU HISTORIQUE
Le navigateur portugais Vasco de Gama est le premier Européen à atteindre les côtes de l’Afrique du Sud, en 1498. Le pays est ensuite colonisé, au xviie siècle, par les Hollandais, puis à partir de 1795 par les Britanniques.
La guerre des Boers (1899-1902), qui oppose les Anglais aux descendants des premiers colons venus de Hollande et de France (également connus sous le nom d’Afrikaners), aboutit à la création de l’Union sud-africaine en 1910. Celle-ci devient la république d’Afrique du Sud en 1961.
L’histoire de l’Afrique du Sud dans la seconde moitié du xxe siècle est marquée par une politique de ségrégation raciale appelée apartheid. De 1948 à 1991, la population sud-africaine est divisée en quatre groupes mis à l’écart les uns des autres de manière systématique : les Noirs, les métis, les Blancs et les Indiens.
Dès le début des années 1960, une résistance à cette politique prend forme. Elle est notamment menée par Nelson Mandela : libéré de prison en 1990 dans le cadre d’une politique de réconciliation nationale, il est élu président de l’Afrique du Sud en 1994.


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l’Afrique

→ la capitale législative de l’Afrique du Sud :
Le Cap

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Nelson Mandela


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AFGHANISTAN

l'Afghanistan


L’Afghanistan est un pays d’Asie du Sud.
L’Afghanistan ne possède pas d’accès à la mer. Son relief est essentiellement montagneux : 40 % des terres sont situées entre 1 500 et 2 000 m d’altitude, et l’Hindu Kush (dans le nord-est) est le principal massif du pays. En raison de ces contraintes naturelles, les voies de communication sont peu nombreuses en Afghanistan. Le climat est de type continental aride : les hivers sont généralement très froids et les étés sont secs et chauds.
La population afghane est composée de plusieurs groupes ethniques : les Pachtounes et les Tadjiks sont les principales communautés. Les Afghans vivent essentiellement en milieu rural. L’espérance de vie est très faible et la mortalité infantile très élevée. L’islam est la principale religion.
L’économie de l’Afghanistan a beaucoup souffert des conflits qui se sont déroulés dans le pays depuis la fin des années 1970. L’agriculture est la principale activité : l’Afghanistan est notamment le premier producteur mondial d’opium. Le pays dispose également d’importantes ressources minérales (or, argent, cuivre) et de gisements de gaz naturel.
Afghanistan
Population
31,9 millions d'habitants en 2007
Capitale
Kaboul (2 678 000 habitants en 2003)
Superficie
652 225 km²
Langue officielle
pachto / persan
Monnaie
afghani


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l’Asie

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ABIDJAN

Abidjan


Abidjan est la plus grande ville de la Côte d’Ivoire (en Afrique de l’Ouest) ; mais ce n’est pas sa capitale, qui est Yamoussoukro. Elle est située dans le sud-est du pays, à l’intérieur d’une lagune (la lagune Ébrié), qui s’étend le long du golfe de Guinée (dans l’océan Atlantique).
Abidjan est le premier port de commerce du pays. C’est aussi son centre industriel et culturel. La ville est bâtie sur un ensemble d’îles de la lagune, reliées entre elle par des ponts, et sur une partie du cordon de terre qui sépare la lagune de l’océan. C’est une ville moderne, avec de grands boulevards et de nombreux parcs.
Abidjan est à l’origine un village de pêcheurs. En 1904, quand la Côte d’Ivoire est intégrée à l’Empire colonial français, elle devient le terminus d’une ligne de chemin de fer qui traverse l’Afrique-Équatoriale française. La ville se développe alors et, en 1934, elle devient la capitale administrative de la colonie. Elle est choisie pour être la capitale de la Côte d’Ivoire quand le pays devient indépendant, en 1960. Mais elle perd ce titre en 1983, au profit de Yamoussoukro.


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la Côte d’Ivoire
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l’histoire de l’Afrique



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mercredi 25 décembre 2013

LA MESOPOTAMIE

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la Mésopotamie


La Mésopotamie est une région historique du Proche-Orient. Elle s’étend entre deux fleuves, le Tigre et l’Euphrate — c’est d’ailleurs de là que la région tire son nom, qui signifie « entre deux fleuves » en grec.
La Mésopotamie correspond globalement à l’Irak, et à une partie de la Syrie et de l’Iran actuels. Plusieurs importantes civilisations de l’Antiquité y ont vécu.

LA CIVILISATION SUMÉRIENNE

Les Sumériens vivent dans le sud de la Mésopotamie au IVe millénaire avant notre ère. Vers 3300 avant J.-C., ils inventent le premier système d’écriture : l’écriture cunéiforme. Cette découverte est révolutionnaire dans l’évolution de l’homme ; elle marque le passage de la préhistoire à l’histoire.
La civilisation sumérienne est très avancée techniquement : invention et utilisation de la roue, de l’irrigation, du tour de potier, de la charrue et des mathématiques. C’est aussi au sein de la civilisation sumérienne que sont apparues les premières villes, à l’architecture imposante. Chaque cité est gouvernée par un roi qui tiendrait son pouvoir des dieux. Les plus connues sont celles de Kish, Lagash, Uruk et Ur. L’un des souverains les plus célèbres de cette période est le légendaire Gilgamesh, roi d’Uruk au xxviie siècle avant J.-C.
Chaque ville cherchant à dominer les autres, les Sumériens se font perpétuellement la guerre. Vers 2370 avant J.-C., un roi parvient à dominer les autres cités et constitue le premier royaume de Sumer.

LE ROYAUME DE SUMER ET D’AKKAD

À la même période, plus au nord dans la Mésopotamie, vit un peuple qui a adopté le système d’écriture des Sumériens. Depuis longtemps, les richesses techniques des Sumériens attirent leur convoitise. Et vers 2325 avant J.-C., le roi Sargon l’Ancien s’empare de Sumer. Après avoir fondé sa capitale (Akkad), il unifie la Mésopotamie et crée le royaume de Sumer et d’Akkad. Le royaume décline cependant, après être tombé aux mains d’un peuple nomade.
Deux siècles plus tard, le roi d’Ur crée le prestigieux royaume d’Ur. C’est à cette période qu’est construite la ziggourat d’Ur (une tour pyramidale à plusieurs degrés). Mais vers 2004 avant J.-C., le royaume d’Ur s’effondre à son tour sous le coup d’invasions des Élamites. Au xxe siècle avant notre ère, la Mésopotamie redevient une multitude de petits États rivaux qui se font perpétuellement la guerre.

LE PREMIER ROYAUME DE BABYLONE

la porte d'Ishtar à Babylone
Gouvernée par le roi Hammourabi, la cité de Babylone tire profit de ces guerres incessantes. Après avoir vaincu les autres rois, Hammourabi devient le souverain du royaume de Babylone en 1760 avant J.-C. Babylone, la capitale de la Mésopotamie réunifiée, est plus au nord que les anciennes cités sumériennes. Puissant monarque, Hammourabi fait prospérer son royaume ; en particulier, il est l’auteur du premier code de lois de l’histoire : le code d’Hammourabi.
Sous les successeurs d’Hammourabi, les invasions reprennent ; cette fois, ce sont les Kassites qui pénètrent en Mésopotamie. Au milieu du xvie siècle avant notre ère, ils s’emparent de la Babylonie et en restaurent la puissance à leur profit. La dynastie kassite règne sur la Babylonie pendant 400 ans. Les rois de cette civilisation prospère sont considérés comme les égaux des pharaons d'Égypte.


 LE ROYAUME D’ASSYRIE

la cour fastueuse d'Assyrie

Au xvie siècle avant J.-C., le nord de la Mésopotamie est aux mains des Assyriens. Les principales villes d’Assyrie sont Assur et Ninive. Au xiiie siècle avant J.-C., sous la pression de mouvements migratoires, les Assyriens développent une véritable machine de guerre. Commencent alors les raids puis la conquête des territoires voisins, notamment la Babylonie.
Deux siècles plus tard, une nouvelle dynastie gouverne le royaume d’Assyrie : on la définit comme la dynastie néo-assyrienne. Sargon II, dont le règne s’étend de 721 à 705 avant J.-C., permet à l’Empire néo-assyrien sa plus grande expansion. L’empire est alors très vaste, comprenant notamment l’Égypte, placée sous protectorat. Sargon II gouverne depuis la cité de Dur Sharrukin (aujourd’hui Khorsabad, en Irak). Ses successeurs, Sennachérib puis Assurbanipal, choisissent Ninive comme capitale.

LE DEUXIÈME ROYAUME DE BABYLONE

Au viie siècle avant J.-C., les Babyloniens reprennent le dessus sur les Assyriens et les supplantent. Ils fondent un nouveau royaume en Mésopotamie, que l’on appelle le royaume néo-babylonien. La cité de Babylone, dévastée à l’époque assyrienne, est reconstruite et dotée d’une architecture grandiose : jardins suspendus du palais de Nabuchodonosor II (l’une des Sept Merveilles du Monde), grande ziggourat haute de sept étages (probablement à l’origine du mythe de la tour de Babel), etc. La dynastie néo-babylonienne dure un siècle environ.
En 539 avant J.-C., le royaume néo-babylonien est soumis par le roi perse Cyrus le Grand. Toute la Mésopotamie est désormais intégrée à l’Empire perse.



POUR ALLER PLUS LOIN

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le Proche-Orient ancien
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les Hébreux
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l’Égypte ancienne
→ personnages :
Cyrus le Grand – Nabuchodonosor II
→ interactivité :
chronologie de l’Antiquité



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LES MERS ET LES OCEANS

les mers et les océans


Les mers et les océans sont des étendues d’eau salée, à la différence des étendues et des cours d’eau douce tels que les lacs, les fleuves et les rivières.
Les mers et les océans recouvrent 71 % de la surface de la Terre et jouent un rôle essentiel dans l’équilibre climatique de l’environnement.
Dans l’hémisphère Nord, les mers et les océans représentent 61 % de la surface, contre 81 % dans l’hémisphère Sud (également appelé hémisphère « marin »).
LES MERS
Les mers sont plus petites que les océans. Il existe 3 types de mers : les mers fermées, les mers intérieures et les mers de type méditerranéen.
Les mers fermées sont la mer Caspienne et la mer d’Aral (en Asie) et la mer Morte (au Proche-Orient). Ces mers, qui ne communiquent avec aucune autre mer ni aucun océan, ne sont alimentées que par des fleuves. Ce sont en fait d’immenses lacs salés ; le sel y est d’ailleurs en quantité plus importante que dans les autres mers et océans.
Les mers intérieures s’ouvrent sur d’autres mers. C’est le cas de la mer du Nord (qui donne sur la mer Baltique) ou de la mer Noire (qui communique avec la mer Méditerranée par le Bosphore en Turquie). Ces mers sont de faible profondeur.
Enfin, les mers de type méditerranéen sont les plus grandes mers et communiquent avec des océans, comme la mer Méditerranée (qui donne sur l’océan Atlantique), la mer des Philippines (océan Pacifique), la mer des Caraïbes (océan Atlantique) ou la mer d’Arabie (océan Indien).
LES OCÉANS
Les océans ont pour principales caractéristiques d’être d’une superficie bien supérieure à celle des mers et d’être délimités par plusieurs continents.
L’océan Pacifique est le plus grand de tous les océans (165 millions de km² environ, soit 300 fois la taille de la France) et le plus profond (plus de 11 000 m à la fosse des Mariannes). Il est délimité à l’est par le continent américain et à l’ouest par l’Asie et l’Océanie.
Deuxième par sa superficie (plus de 80 millions de km²), l’océan Atlantique est délimité à l’est par l’Europe et l’Afrique et à l’ouest par le continent américain (Amérique du Nord, Amérique centrale et Amérique du Sud).
Enfin, l’océan Indien (plus de 70 millions de km²) est presque entièrement situé dans l’hémisphère Sud. Il est bordé à l’est par l’Océanie et l’Indonésie, au nord par l’Inde et à l’ouest par l’Afrique.
À ces trois océans s’ajoutent l’océan Arctique (également appelé mer Glaciale Arctique en raison de ses dimensions, « petites » pour un océan) et l’océan Glacial Antarctique (ou océan Austral).
Les principaux points de passage entre ces océans sont :
– le détroit de Béring : situé entre l’Alaska (aux États-Unis) et la Russie, il relie l’océan Pacifique à l’océan Arctique, dans l’hémisphère Nord ;
– le détroit de Magellan, le cap Horn et le passage Drake : situés à la pointe sud et au large du Chili, ils relient l’océan Pacifique à l’océan Atlantique, dans l’hémisphère Sud ;
– le détroit de Bass : situé au sud de l’Australie, il relie l’océan Indien à l’océan Pacifique, dans l’hémisphère Sud ;
– le détroit de Torres : situé entre la Papouasie-Nouvelle-Guinée et l’Australie, il relie l’océan Indien à l’océan Pacifique, dans l’hémisphère Sud ;
– le cap des Aiguilles : situé à la pointe sud de l’Afrique du Sud, il marque la limite entre l’océan Indien et l’océan Atlantique, dans l’hémisphère Sud.
LES EAUX MARINES
L’eau des mers et des océans est naturellement salée. La teneur moyenne en sel (35 grammes par litre) varie en fonction de l’arrivée d’eau douce : plus il y a d’eau douce, moins il y a de sel, et inversement.
La température de l’eau des mers et des océans varie en fonction de la profondeur des eaux, de la latitude (position par rapport à l’équateur) et de l’apport de soleil, mais également de l’importance des courants marins. Les eaux de la mer des Caraïbes, par exemple, peuvent atteindre une température de 30 °C, tandis que dans les océans Arctique et Antarctique, les eaux de surface sont au-dessous de 0 °C toute l’année.
Les marées sont un phénomène qui se manifeste par la montée (le flux) des eaux sur les côtes puis leur descente (le reflux). Ce mouvement est la conséquence de l’attraction de la Lune et du Soleil sur la Terre. Les marées fonctionnent selon un rythme périodique (une ou deux marées par jour). L’amplitude des marées est plus ou moins importante (le coefficient va de 20 à 120) et dépend des mers (de 10 cm en mer Méditerranée à près de 20 m dans l’océan Atlantique).
Les vagues sont des mouvements ondulatoires à la surface des eaux marines, dus aux vents. Les vagues sont littorales lorsqu’elles arrivent jusqu’à la côte. Sinon, ce sont des vagues océaniques : on parle alors de houle, sorte de roulement de l’eau de surface en pleine mer. Plus l’écartement entre deux vagues et leur vitesse de déplacement sont importants, plus la houle est forte. Les plus hautes vagues peuvent mesurer jusqu’à 30 m (dans l’océan Pacifique).
Les courants marins sont des mouvements constants ou périodiques des eaux marines : ils sont dus aux vents ou sont produits par la descente et la montée des eaux (en effet, la différence de salinité, de température et de densité des eaux provoque ce type de mouvements, en profondeur). L’importance des courants est capitale pour l’équilibre climatique de certaines régions de la Terre.
Le Gulf Stream, par exemple, est un courant chaud : il naît sur les côtes du golfe du Mexique et remonte l’Atlantique Nord au large des côtes du continent nord-américain, sous la pression des vents de sud-ouest. Ensuite, il dévie vers l’est et rejoint l’Europe de l’Ouest (la France notamment) à laquelle il apporte des hivers doux et humides ; sans ce courant marin, cette partie de l’Europe aurait le même climat que le Canada.
LA VIE ET LES RESSOURCES DES MERS ET DES OCÉANS
L’écosystème marin est particulièrement riche et varié. En effet, les eaux des mers et des océans regorgent de vie, à la fois végétale (le plancton végétal et les algues) et animale (le plancton animal, de nombreux invertébrés, les poissons, les mammifères marins). Elles possèdent des ressources biologiques considérables, mais également énergétiques (l’énergie des vagues et des marées par exemple, utilisée pour produire de l’électricité) et minérales (le pétrole et le gaz).
Depuis longtemps, l’homme exploite largement ces ressources : ce sont par exemple les activités de pêche (devenue industrielle au xxe siècle), de commerce intensif ou d’exploitation de gisements de pétrole (en mer du Nord notamment), etc.
Toutefois, cette exploitation n’est pas sans dangers : de nombreuses espèces de poissons sont menacées, sont en voie d’extinction ou ont disparu des mers et des océans, et la pollution des eaux marines est devenue à certains endroits de la planète un véritable fléau.

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LES MAYAS

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les Mayas


 La civilisation maya s’est développée dans plusieurs États du Mexique, dans une grande partie du Guatemala, et dans certaines régions du Belize et du Honduras actuels, à partir de 2000 avant J.-C. environ. L’apogée de cette civilisation s’est situé entre 250 et 950 après J.-C. Cette période a été suivie par un brusque déclin dont les raisons restent mystérieuses.

LA SOCIÉTÉ MAYA
La société maya est organisée en systèmes de classes (religieux, nobles, guerriers, commerçants, etc.).
Les agriculteurs forment le groupe le plus important. Les cultures principales sont le maïs, le manioc et le cacao.
Les artisans travaillent l’or, l’argent, le cuivre et le jade. Ils pratiquent le tissage et la céramique.
Les Mayas adorent plusieurs divinités qui sont toutes en relation avec la nature comme Chac, le dieu de la Pluie. Ils développent une écriture élaborée formée de hiéroglyphes. Les Mayas se passionnent également pour les observations astronomiques qui leur permettent d’établir deux calendriers d’une précision exceptionnelle pour l’époque.
DES CONSTRUCTEURS TALENTUEUX
Les Mayas construisent de nombreuses cités. Les grands centres cérémoniels sont formés de pyramides très hautes munies d’escaliers abrupts. Sur leur sommet se dressent des temples. On trouve également sur ces sites des tours-observatoires et des lieux destinés au « jeu de balle », une activité reliée aux croyances religieuses. Au cours de la période classique, les plus grands centres où se déroulent les cérémonies sont Palenque, Tikal et le célèbre centre de Chichen Itzá.
Les Mayas conçoivent des routes, des ponts et des systèmes d’irrigation pour les cultures très élaborés.


POUR ALLER PLUS LOIN

les mythologies amérindiennes
les Olmèques
les Toltèques
les Aztèques

→ interactivité :
chronologie du Moyen Âge



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