mercredi 25 décembre 2013

LE MONDE DEPUIS LE XXè SIECLE

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le monde depuis le XXe siècle


 Que s’est-il passé dans le monde depuis plus de cent ans ? Le xxe siècle a vu naître et disparaître des systèmes totalitaires ; deux guerres mondiales ont eu lieu ; des pays sont nés, des empires sont morts ; la « guerre froide » a coupé le monde en deux durant près de 50 ans ; enfin, la nature des relations internationales a été modifiée.
LE MONDE DE 1900 À 1945
La « Belle Époque »
À l’aube du xxe siècle, le monde est dominé par les puissantes et prospères nations d’Europe.
Deux immenses empires coloniaux, ceux de l’Angleterre et de la France, se partagent le monde et dominent les échanges économiques. Trois autres empires, l’Empire austro-hongrois, l’Empire allemand (appelé le IIe Reich) et l’Empire russe, se partagent la « vieille » Europe centrale.
L’économie mondiale est en pleine croissance, la production industrielle augmente, les progrès techniques concernent tous les domaines (transports, industrie, chimie, etc.). C’est ce que l’on appelle la « Belle Époque ».
L’impact de la Première Guerre mondiale (1914-1918)
On dit souvent que la Première Guerre mondiale fait entrer le monde dans le xxe siècle.
Déjà, c’est la première guerre qui utilise des armes modernes. Surtout, les traités de paix mettent fin aux grands empires européens. Les frontières de l’Europe sont redessinées et des États-nations voient le jour comme la Finlande, la Tchécoslovaquie, la Pologne ou la Yougoslavie.
À la fin de la guerre, les États-Unis, qui ont joué un rôle décisif durant la Grande Guerre, financent la reconstruction de l’Europe et deviennent le banquier du monde. Ils deviennent également la première puissance industrielle et parviennent à imposer leurs normes économiques. Enfin, ils jouent un rôle majeur dans toutes les négociations internationales. Les États-Unis sont devenus une superpuissance.
L’entre-deux-guerres
→ La Révolution russe de 1917
En octobre 1917, alors que le pays est engagé dans la Première Guerre mondiale, Lénine et le parti bolchevique prennent le pouvoir en Russie.
Ils instaurent la « dictature du prolétariat » (le gouvernement par les ouvriers) et mettent en place un parti unique, le Parti communiste de l’Union soviétique. En 1922 est créée l’URSS (l’Union des Républiques socialistes soviétiques).
Lorsque Lénine meurt en 1924, il est remplacé par Joseph Staline. Ce dernier dirige le pays jusqu’à sa mort (en 1953) et instaure un régime totalitaire.
→ La crise économique mondiale de 1929
En 1929, la bourse de New York s’effondre. La crise économique se propage rapidement dans toutes les nations industrialisées. Pendant les années 1930, le monde est en récession économique, ce qui provoque de profonds bouleversements sociaux et politiques.
Cette situation favorise l’arrivée au pouvoir de régimes totalitaires en Europe, cause directe de la Seconde Guerre mondiale.
→ L’apparition de régimes totalitaires
Après la révolution russe de 1917 qui met en place l’URSS en Russie, des régimes totalitaires apparaissent dans plusieurs pays d’Europe. En 1922, Benito Mussolini prend le pouvoir et instaure un régime fasciste en Italie. En 1933, Adolf Hitler accède au pouvoir en Allemagne et crée le régime nazi. En 1939, le nationaliste Francisco Franco triomphe en Espagne.
Le premier point commun de ces régimes politiques est d’être des dictatures, c’est-à-dire d’imposer aux populations une idéologie et un parti politique unique. Ils contrôlent aussi l’économie, tous les moyens d’expression et de communication, et pratiquent le « culte du chef ». Certains pays ont même mis en place un vaste système organisé pour se débarrasser des ennemis du régime (camps de concentration, camps d’extermination, goulag, etc.).
La Seconde Guerre mondiale (1939-1945)
La raison la plus directe du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale est la dictature d’Adolf Hitler en Allemagne. Il souhaite venger son pays de l’humiliation des traités de paix signés à la fin de la Première Guerre mondiale ; de plus, il veut s’imposer sur toute l’Europe où il cherche à conquérir de nouveaux territoires. Le Japon fait de même en Asie.
La Seconde Guerre mondiale est longue (6 années) et meurtrière (environ 50 millions de morts).
LE MONDE DE 1945 À 1989
Alors que la Seconde Guerre mondiale n’est pas encore achevée, l’ONU (Organisation des Nations unies) est créée, en juin 1945. L’objectif de cette instance internationale est de développer le dialogue et la coopération entre tous les pays du monde, pour éviter tout nouveau conflit.
La naissance du conflit israélo-arabe
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’assemblée générale de l’ONU décide de donner une terre au peuple juif qui vient de subir un génocide. Elle vote un plan de partage de la Palestine, qui permet la création de l’État d’Israël en mai 1948.
Cependant, les Palestiniens réagissent à la perte d’une partie de leur pays et ils sont soutenus, dans leur revendication, par les pays de la Ligue arabe. C’est ainsi que débute le conflit israélo-arabe en 1948. Il se poursuit aujourd’hui encore.
La guerre froide
Au terme de la Seconde Guerre mondiale, deux superpuissances se sont imposées dans le monde : les États-Unis et l’URSS. Comme en 1918, les États-Unis aident à la reconstruction de l’Europe (occidentale). Ils souhaitent réorganiser le monde selon un modèle libéral. Le dollar américain devient la principale monnaie d’échange.
De son côté, l’URSS souhaite profiter de sa position de vainqueur de la guerre pour étendre sa zone d’influence sur les pays de l’Europe orientale.
Pendant un demi-siècle, la guerre froide oppose le bloc de l’Est (communiste, derrière l’URSS) au bloc de l’Ouest (libéral, derrière les États-Unis). Le monde est alors coupé en deux : on parle d’un monde bipolaire.
Les décolonisations et la naissance du tiers-monde
Parallèlement, dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, un mouvement de décolonisation se développe dans les colonies des pays européens. L’une des raisons de ce mouvement est l’affaiblissement des pays colonisateurs, qui doivent penser à leur propre reconstruction. De plus, les colonies sont soutenues dans leurs revendications par les États-Unis et l’URSS qui espèrent voir de nouveaux pays rejoindre leur « camp ».
En 1955, ces nouvelles nations nées de la décolonisation se réunissent lors de la conférence de Bandung (en Indonésie). C’est l’« acte de naissance » du tiers-monde, c’est-à-dire la reconnaissance d’un troisième monde, aux côtés des blocs de l’Ouest et de l’Est.
La construction de l’Europe
Les pays de l’Europe occidentale (c’est-à-dire appartenant au bloc de l’Ouest) participent les uns après les autres à la construction de l’Europe. La première alliance européenne date de 1951 et réunit 6 pays (la France, l’Allemagne de l’Ouest ou RFA, la Belgique, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas) : il s’agit au départ de rendre impossible toute nouvelle guerre entre la France et l’Allemagne en mettant en commun leurs productions de matières premières permettant de construire des armes.
Par la suite, de nombreux pays d’Europe demandent à rejoindre l’organisation, qui s’étend bientôt au reste de l’économie puis à la politique. Aujourd’hui, l’Union européenne comporte 27 pays membres.
L’effondrement du bloc soviétique
À la fin des années 1980, chacun leur tour, les pays de l’Europe de l’Est connaissent des bouleversements qui conduisent à la chute des gouvernements communistes. Des élections libres sont organisées et des réformes économiques sont engagées.
L’exemple le plus symbolique de l’effondrement du bloc soviétique est la chute du mur qui sépare en deux la ville allemande de Berlin, en novembre 1989 : Berlin-Ouest et Berlin-Est ne font à nouveau plus qu’un. L’année suivante, l’Allemagne est réunifiée : la RFA à l’Ouest et la RDA à l’Est disparaissent.
En 1991, l’URSS disparaît à son tour, au profit de la Russie. L’effondrement brutal des pays communistes d’Europe signifie la fin de la guerre froide. Après un demi-siècle, l’opposition Est/Ouest n’existe plus.
LE MONDE AUJOURD’HUI
La disparition du monde bipolaire bouleverse l’ordre mondial (c’est-à-dire les rapports de force entre les pays). Les relations diplomatiques s’apaisent entre « les pays de l’Ouest » et « les pays de l’Est ». Ainsi, en 2004, l’Union européenne s’élargit avec l’arrivée de 10 nouveaux pays issus de l’ancien bloc de l’Est ; puis de nouveau en 2007, deux autres pays rejoignent l’UE ; elle regroupe désormais 27 pays.
Un autre bouleversement issu de la disparition des deux blocs est une plus grande mondialisation, à tous les niveaux : économie, culture, communications. On dit que le monde est devenu un « village global », ce qui signifie que les frontières n’existent plus (ou presque). Cependant, cette mondialisation économique et la libéralisation des échanges augmentent les inégalités entre pays développés et pays en voie de développement. Le monde passe alors de l’ancienne opposition Est/Ouest à une opposition Nord/Sud, c’est-à-dire à une opposition entre les pays développés et les pays en voie de développement.
Malgré tous les espoirs mis dans l’ONU pour préserver la paix, les conflits ne cessent pas. Par exemple, dans les Balkans et dans l’ex-URSS, des revendications nationalistes entraînent de nouveaux conflits, comme la guerre civile qui éclate en Yougoslavie (entre Serbes, Croates et Bosniaques) et provoque l’explosion du pays. Le terrorisme enfin prend une nouvelle envergure, comme en témoignent les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis.
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ETRE UN LEGIONNAIRE ROMAIN

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être un légionnaire romain

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Un légionnaire romain est un soldat incorporé dans l’une des légions constituant l’armée romaine dans l’Antiquité.

COMMENT DEVIENT-ON LÉGIONNAIRE DANS L’ARMÉE ROMAINE ?


l'étendard de la légion romaine

Dans l’Antiquité romaine, tous les citoyens romains, âgés de 17 à 60 ans, doivent le service militaire à l’État : les juniores (17-46 ans) portent les armes, tandis que les seniores (46-60 ans) constituent la réserve de Rome. Chacun doit fournir son propre armement. Les plus riches, qui peuvent posséder et entretenir un cheval, intègrent la cavalerie. Le reste de la troupe, combattant à pied, compose l’infanterie.
Les citoyens romains sont répartis entre les différentes légions, qui comptent chacune environ 6 000 hommes dont 300 cavaliers. Sous la République, ils sont dirigés par les consuls ; sous l’Empire, c’est directement l’empereur qui dirige l’ensemble de l’armée de légionnaires.
QUEL EST LE RÔLE DE L’ARMÉE DANS LA PUISSANCE DE ROME ?
L’armée est le principal instrument de la conquête romaine. Un équipement efficace, une organisation rigoureuse et une discipline sévère assurent la supériorité de l’armée romaine sur ses ennemis.
Après une victoire, le général est porté en triomphe au cours d’une cérémonie officielle dans Rome. Ses meilleurs soldats reçoivent une part du butin. Cette pratique a fait des soldats des hommes très dévoués à leur chef.
D’UNE ARMÉE DE CITOYENS À UNE ARMÉE DE VOLONTAIRES
À l’origine, la plupart des soldats romains sont de petits propriétaires paysans. La politique de conquête de Rome les appauvrit dangereusement car leurs terres restent en friche le temps des campagnes, ce qui limite leurs revenus.
C’est la raison pour laquelle, en 107 avant J.-C., le consul Marius décide de transformer l’armée de citoyens en une armée de volontaires. Parce que cette nouvelle armée romaine verse une solde aux soldats, elle recrute beaucoup de citoyens pauvres. Ces nouveaux légionnaires s’engagent pour 20 ans (lorsqu’ils sont citoyens romains) ou pour 25 ans (lorsqu’ils vivent dans les provinces romaines).
QUE DEVIENT UN LÉGIONNAIRE APRÈS SON SERVICE ?
À la fin du service militaire, le légionnaire romain devient un vétéran. Après la réforme de l’armée par Marius, les soldats romains bénéficient d’une terre au sortir de leur service militaire. Ces colonies de vétérans contribuent fortement à la romanisation de l’Empire.



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JOHN F. KENNEDY

John Fitzgerald Kennedy


John Fitzgerald Kennedy (1917-1963) est un homme d’État américain du xxe siècle. Il a été président des États-Unis de 1961 à 1963 ; il a été assassiné pendant son mandat.
Membre du Parti démocrate, John Fitzgerald Kennedy (JFK) entame après la Seconde Guerre mondiale une brillante carrière politique. En 1960, il devient à 43 ans le 35e et le plus jeune président des États-Unis.
À l’intérieur du pays, John Kennedy lutte pour plus de justice sociale et propose une série de lois assurant aux Noirs américains davantage d’égalité (ces lois sont finalement votées en 1964, après sa mort). Alors que les crises avec l’Union soviétique s’aggravent, John Kennedy souhaite la fin de la guerre froide. Parallèlement, il se montre méfiant face à la montée des régimes communistes et envoie 16 000 hommes dans le Viêt Nam du Sud.
Le 22 novembre 1963, alors qu’il est en campagne à Dallas pour défendre sa réélection à l’élection présidentielle, John Kennedy est assassiné dans des conditions encore mal éclaircies.


POUR ALLER PLUS LOIN

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la guerre froide
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le monde depuis le xxe siècle


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KARL MARX

Karl Marx


Karl Marx (1818-1883) est un philosophe, un économiste et un révolutionnaire allemand du xixe siècle. Il est le cofondateur de la théorie de « la lutte des classes », avec Friedrich Engels.
Obligé de quitter l’Allemagne en raison de ses opinions politiques, Karl Marx se réfugie à Paris, où il rencontre en 1844 Friedrich Engels, un économiste allemand. Ensemble, ils décident de faire du communisme naissant une théorie scientifique, mais aussi de le mettre en pratique en organisant un mouvement international de la classe ouvrière.
En 1848, ils publient le Manifeste du Parti communiste, dans lequel l’histoire est présentée comme une succession de luttes entre les classes dominantes (appelées le patronat) et les classes dominées (le prolétariat). Exilé en Angleterre puis aux États-Unis, Karl Marx développe sa théorie économique dans un immense ouvrage, le Capital.
Ses idées, qui sont désignées par le nom de marxisme, ont inspiré après sa mort le bolchevisme et le communisme, ainsi que plusieurs courants socialistes européens qui jouent aujourd’hui encore un rôle important dans la vie politique.


POUR ALLER PLUS LOIN

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le monde au xixe siècle
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l’économie


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JULES CESAR

Jules César


Jules César (vers 100-44 avant J.-C.) est un général et un homme d’État de la République romaine, pendant l’Antiquité.
Né à Rome, Jules César (en latin Caius Julius Caesar) est issu d’une famille noble. Il s’exile en Asie durant la dictature de Sylla (82-79 avant J.-C.). Puis, de retour à Rome en 73 avant J.-C., il entreprend une carrière politique. En 60, il forme avec Pompée, un général très populaire, et Crassus, un homme d’affaire riche et influent, le premier triumvirat : grâce à cette alliance, il obtient la charge de consul. Il s’engage dans la guerre des Gaules et bat Vercingétorix lors de la bataille d’Alésia, en 52.
En 48 avant J.-C., César marche sur Rome avec son armée. Il combat Pompée, dernier obstacle avant un pouvoir sans partage, et se fait nommer dictateur. Désormais seul aux commandes de la République romaine, il entreprend de profondes réformes qui lui assurent des pouvoirs de plus en plus importants. Proclamé dictateur à vie en 44, il est assassiné la même année par un groupe de sénateurs.
Jules César est devenu un personnage mythique qui a inspiré de nombreux écrivains. Son nom a donné les mots tsar et kaiser, qui ont désigné les souverains russes et les empereurs allemands.


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LES JEUX OLYMPIQUES GRECS

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les jeux Olympiques grecs


QUE SONT LES JEUX OLYMPIQUES DANS L’ANTIQUITÉ ?

Dans l’Antiquité, les Grecs s’adonnent régulièrement à des compétitions sportives appelées jeux Olympiques. Ces jeux se déroulent dans la cité d’Olympie où est situé le plus important autel dédié à Zeus, dieu du Ciel et souverain des dieux de l’Olympe. On sait que les premiers jeux Olympiques se sont tenus en 776 avant J.-C., mais d’autres compétitions ont probablement déjà eu lieu dans des temps plus anciens encore. Ils disparaissent en 391 après J.-C., lorsque l’empereur romain Théodose Ier les interdit.
QUAND SE DÉROULENT-ILS ?

le stade d'Olympie

Construit au ve siècle avant J.-C., le stade d'Olympie est le lieu de la première épreuve des jeux Olympiques antiques, la course à pied. La longueur du stade (192,27 mètres) correspond, selon la légende, à 600 fois le pied du héros Héraclès.

Le stade antique d'Olympie, situé dans le Péloponnèse (en Grèce), a été déblayé à partir de 1958 par une équipe d'archéologues allemands.

Les jeux Olympiques rassemblent toutes les cités grecques et sont l’occasion d’une trêve sacrée pendant laquelle personne n’a le droit de faire la guerre. Ils se déroulent tous les quatre ans, en été, et durent cinq jours. La période entre deux jeux s’appelle une olympiade ; elle sert de système de datation (de calendrier) aux Grecs.
QUI Y PARTICIPE ?
Pour participer aux jeux Olympiques, il faut être un homme libre, citoyen du monde grec. Les femmes par exemple n’y participent pas. Avant les jeux, des envoyés parcourent le monde grec pour inviter les cités-États à y participer. Participer aux jeux est une manière de payer son tribut au dieu Zeus.
Les athlètes arrivent un mois avant l’ouverture des jeux et commencent à s’entraîner dans le gymnase.
QUELLES SONT LES DIFFÉRENTES ÉPREUVES ?
Après une première journée consacrée aux cérémonies religieuses en l’honneur de Zeus, les compétitions sportives commencent. Ce sont des épreuves athlétiques, hippiques et de combat :




une course à pied

– les courses à pied, qui ont lieu dans le stade (il mesure 600 fois le pied du héros Héraclès, c’est-à-dire 192,27 m). L’une des courses, très appréciée du public, a la particularité de se faire vêtu d’une armure ;
– les compétitions de combat, en particulier la lutte, la boxe et le pancrace (une combinaison des deux précédents) ;

une course de chars
– les courses de chars et de chevaux, qui ont lieu dans l’hippodrome. Ces épreuves sont réservées aux plus riches car il faut posséder son cheval ;
– le pentathlon enfin, qui est une série de cinq épreuves : course, saut en longueur, lancer du javelot, lancer du disque et lutte.
Les vainqueurs de chaque épreuve gagnent une couronne d’olivier. À leur retour dans leur cité, ils sont accueillis triomphalement et à nouveau récompensés.

EXISTE-T-IL D’AUTRES JEUX QU’À OLYMPIE ?

Les jeux Olympiques sont les plus célèbres et les plus honorifiques des jeux antiques auxquels se livrent les Grecs. Cependant, il en existe d’autres, également prestigieux : les jeux Pythiques ont lieu à Delphes en l’honneur d’Apollon ; les jeux Isthmiques se déroulent à Corinthe en l’honneur de Poséidon ; les jeux Néméens sont pratiqués à Némée en l’honneur d’Héraclès.
Les jeux Olympiques des Grecs de l’Antiquité sont les ancêtres des jeux Olympiques d’aujourd’hui.


POUR ALLER PLUS LOIN

la Grèce antique
les jeux du cirque à Rome
le sport



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JEANNE D'ARC

Jeanne d'Arc


Jeanne d’Arc (1412-1431) est une héroïne de l’histoire de France qui a vécu au Moyen Âge, pendant la guerre de Cent Ans. On l’appelle aussi Jeanne la Pucelle ou la Pucelle d’Orléans.
Jeanne d’Arc est une paysanne du village de Domrémy, en Lorraine. Enfant, elle aurait entendu des voix venues du ciel lui demandant d’aller au secours du roi Charles VII. À cette époque en effet, en pleine guerre de Cent Ans, une grande partie du royaume est sous domination anglaise ; le roi de France, appelé « le roi de Bourges », ne gouverne plus qu’un domaine réduit.
En 1429, lorsqu’elle a 17 ans, Jeanne d’Arc se rend à Chinon et persuade Charles VII de lui confier une armée. Avec une troupe de soldats royaux, elle libère Orléans, puis amène Charles VII à Reims où il est sacré. Mais l’année suivante, elle est capturée par les Bourguignons qui la livrent aux Anglais. Jugée pour sorcellerie, elle meurt brûlée vive sur la place du marché à Rouen, le 30 mai 1431.
Son procès est révisé en 1456 puis, en 1920, Jeanne d’Arc est déclarée sainte par l’Église catholique.


POUR ALLER PLUS LOIN

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la guerre de Cent Ans
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Charles VII
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le Moyen Âge
→ interactivité :
chronologie du Moyen Âge
→ jeu :
les personnages du Moyen Âge

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JEAN MONNET

Jean Monnet


Jean Monnet (1888-1979) est un homme politique et un économiste français du xxe siècle ; il a joué un rôle fondamental dans la construction européenne, au point qu’on l’appelle volontiers « le Père de l’Europe ».
Dès la Première Guerre mondiale (1914-1918), Jean Monnet estime que la coopération entre les nations européennes est nécessaire pour que l’Europe conserve son prestige. Après la guerre, il est chargé de missions importantes à la Société des Nations, une organisation internationale chargée de veiller à la paix entre les peuples (en fait, l’ancêtre de l’ONU). Durant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), Jean Monnet participe à l’organisation des efforts de guerre menés conjointement par l’Angleterre et les États-Unis.
À la Libération, Jean Monnet met au point le premier plan de reconstruction de la France. Il est l’un des instigateurs de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA), qui voit le jour en 1951 autour de la France et de l’Allemagne. Il défend la signature du traité de Rome qui marque la naissance, en 1957, de la Communauté économique européenne (CEE).


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la construction européenne


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ISLAM MEDIEVAL

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l'Islam médiéval


Durant tout le Moyen Âge, la religion musulmane se développe au gré des conquêtes territoriales. Cette expansion de l’islam donne naissance à un véritable empire et à une brillante civilisation : la civilisation arabo-musulmane. L’art, l’architecture, la littérature, les sciences connaissent alors un essor prodigieux.

L’EXPANSION DE L’ISLAM
Mahomet et les premiers califes

L’islam se propage dès le début du viie siècle avec les conquêtes du prophète Mahomet, qui s’empare d’une grande partie de la péninsule Arabique. Après sa mort en 632, les territoires contrôlés par les musulmans sont gouvernés par le « successeur de Mahomet » (en arabe khalifa, devenu « calife » en français). Le pouvoir du calife est autant politique que religieux.
Les quatre premiers califes, que l’on appelle les califes « bien guidés », règnent de 632 à 661. Durant cette période, les armées musulmanes envahissent le reste de la péninsule Arabique, une partie de l’Égypte, de la Libye, de la Turquie et de la Géorgie, mais aussi la Syrie, l’Irak, l’Iran et l’Arménie d’aujourd’hui.
L’Empire des Omeyyades (661-750)
En 661, Mu’awiya, le cinquième calife, fonde la dynastie des Omeyyades, qui s’installe à Damas (en Syrie actuelle), et poursuit l’expansion de l’islam. À l’est, les armées omeyyades s’emparent de l’Asie centrale, de l’Afghanistan, du Pakistan et d’une partie de l’Inde actuels ; elles sont arrêtées aux frontières de la Chine. À l’ouest, les Omeyyades continuent à étendre leur empire en Afrique du Nord, jusqu’à l’Atlantique, puis envahissent l’Espagne. Ils marchent ensuite sur la France, où ils sont défaits en 732 par Charles Martel (le grand-père de Charlemagne).
Grands conquérants, les Omeyyades sont aussi de grands administrateurs et de grands bâtisseurs. Ce sont eux qui ont construit la Grande Mosquée de Damas et le Dôme du Rocher à Jérusalem, par exemple.
Progressivement cependant, le mécontentement grandit à l’intérieur de leur empire. Une guerre civile éclate et se conclut, en 750, par le renversement de la dynastie des Omeyyades. La dynastie des Abbassides lui succède.
L’Empire des Abbassides (750-1258)
Arrivés au pouvoir en 750, les Abbassides transfèrent leur capitale dans l’Irak d’aujourd’hui. Les premiers califes établissent un solide pouvoir doté d’une administration très développée. Le deuxième, Abu Jaffar al-Mansur, fonde en 762 la ville de Bagdad, qui devient la capitale des Abbassides.
Sous le califat de Haroun al-Rashid, qui règne de 786 à 809, Bagdad devient l’une des plus grandes et des plus riches cités du monde. Chaque jour, des caravanes regorgeant de précieuses marchandises arrivent des quatre coins de l’empire et des pays voisins : objets en ferronnerie d’Espagne, parfums d’Égypte, épices d’Inde, soie de Chine, etc. L’Empire abbasside est formé d’une mosaïque de cultures : Arabes, Berbères ou Kurdes, de confession musulmane, juive ou chrétienne.
La création d’États autonomes
Si les Abbassides restent au pouvoir jusqu’au milieu du xiiie siècle, leur empire s’émiette progressivement. Des États autonomes, plus ou moins puissants, apparaissent dans diverses provinces :

→ en Espagne, le dernier descendant des Omeyyades (qui a échappé au massacre de sa famille) fonde un émirat à Cordoue au viiie siècle, qui devient le califat de Cordoue au xe siècle ;
→ au Maroc, la dynastie des Idrissides voit le jour au viiie siècle ;
→ en Égypte, la dynastie des Fatimides fonde un califat indépendant au xe siècle ;
→ à Bagdad même, en 953, le pouvoir politique passe aux mains d’une dynastie iranienne, les Buyides. Les califes abbassides ne possèdent plus dès lors que le pouvoir religieux.
Au milieu du xie siècle, les Buyides de Bagdad sont renversés par les Turcs Seldjoukides, qui déplacent la capitale à Ispahan (en Iran d’aujourd’hui). Descendants d’une tribu d’Asie centrale, ceux-ci ont migré au Moyen-Orient au ixe siècle et se sont convertis à l’islam. Ils prennent rapidement le contrôle de nombreuses provinces de l’empire musulman.
Face à cette montée en puissance de l’islam, l’empereur byzantin (qui fixe sa capitale à Constantinople, aujourd’hui Istanbul en Turquie) demande l’aide des chrétiens d’Occident, qui se lancent dans une guerre sainte contre les musulmans : c’est le début des croisades chrétiennes (1095-1270). À la fin du xiie siècle, les croisés se heurtent à la résistance de Saladin, sultan d’Égypte et de Syrie.
Puis, en 1258, les hordes mongoles de Gengis Kahn déferlent sur Bagdad, la mettent à sac et tuent le dernier calife abbasside. À la même époque, l’Empire ottoman apparaît dans la Turquie actuelle. Musulmans, les sultans ottomans deviennent bientôt très puissants, au point de s’emparer de Constantinople en 1453, qui devient leur capitale sous le nom d’Istanbul.
UNE BRILLANTE CIVILISATION
L’art et l’architecture
La civilisation arabo-musulmane se distingue par son art et son architecture. Les architectes musulmans font un usage important des arches et des dômes. Les mosquées (les lieux de culte), les palais, les édifices publics et les riches demeures sont décorés à l’intérieur et à l’extérieur. Ces ornementations, faites de mosaïques, de reliefs en stuc et de bois peints, comprennent des motifs géométriques, des arabesques et de la calligraphie (une écriture très stylisée).
La langue et la littérature
Le Coran (le livre sacré des musulmans) ayant été révélé en arabe, tous les musulmans doivent pouvoir le lire dans cette langue. Par conséquent, la langue arabe se développe et devient également la langue de l’administration, de la littérature, du droit, etc.
Sous les Abbassides, les érudits arabes rassemblent les livres qu’ils trouvent aux quatre coins de l’empire ; ils les apportent à Bagdad (mais aussi à Cordoue), où ils sont traduits en arabe. Cette immense entreprise de traduction couvre toutes les disciplines : de la poésie aux mathématiques en passant par les contes, comme les Mille et une nuits.
Parmi les milliers de livres collectés pour être traduits se trouvent les œuvres des philosophes grecs, pour la plupart également mathématiciens, médecins, astronomes, géographes ou historiens. Ces ouvrages traduits sont copiés pour être diffusés dans tout l’empire musulman. Plus tard, des chrétiens (souvent des moines) les traduisent à leur tour de l’arabe : c’est ainsi que les textes des écrivains et savants grecs ont été connus des Européens.
Les progrès scientifiques
Les savants arabo-musulmans sont à l’origine de découvertes scientifiques majeures. Le Persan Avicenne rédige le Canon de la médecine (recensant toutes les connaissances médicales de l’époque), qui devient une référence dans les universités du Moyen-Orient et d’Europe.
Les érudits mettent au point leurs propres cartes du ciel. De nombreuses étoiles ont gardé leur nom arabe (comme Alcor). Ils étudient aussi les mathématiques indiennes. Ils leur empruntent les chiffres de 1 à 9 et introduisent le zéro. Grâce à cette invention, ils fondent le système décimal qui se répand dans le monde entier. Ces chiffres sont ceux que nous utilisons aujourd’hui (et que nous appelons d’ailleurs « chiffres arabes »).


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ISABELLE 2 D'ESPAGNE

Isabelle II d'Espagne


Isabelle II d’Espagne (1830-1904) est une reine d’Espagne de la dynastie des Bourbons ; elle a régné de 1833 à 1868.
Fille du roi Ferdinand VII, Isabelle II succède à son père à l’âge de 3 ans. Alors que sa mère Marie-Christine exerce la régence, le royaume sombre dans la guerre civile. Les carlistes, qui soutiennent don Carlos de Bourbon (le frère du roi défunt), souhaitent établir une monarchie absolue tandis que les partisans d’Isabelle soutiennent un régime plus libéral.
Après la régence de sa mère puis celle du général Bardomero Espartero, Isabelle exerce seule le pouvoir. Les carlistes, qui poursuivent leur agitation, ainsi que les mécontentements populaires, entraînent en 1866 des révoltes sanglantes. En 1868, la « Révolution glorieuse » détrône Isabelle qui s’exile en France. Le choix d’un nouveau souverain entraîne de nouveaux troubles jusqu’à l’abdication de la reine en faveur de son fils, Alphonse XII, en 1874.



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