mercredi 25 décembre 2013

LES MERS ET LES OCEANS

les mers et les océans


Les mers et les océans sont des étendues d’eau salée, à la différence des étendues et des cours d’eau douce tels que les lacs, les fleuves et les rivières.
Les mers et les océans recouvrent 71 % de la surface de la Terre et jouent un rôle essentiel dans l’équilibre climatique de l’environnement.
Dans l’hémisphère Nord, les mers et les océans représentent 61 % de la surface, contre 81 % dans l’hémisphère Sud (également appelé hémisphère « marin »).
LES MERS
Les mers sont plus petites que les océans. Il existe 3 types de mers : les mers fermées, les mers intérieures et les mers de type méditerranéen.
Les mers fermées sont la mer Caspienne et la mer d’Aral (en Asie) et la mer Morte (au Proche-Orient). Ces mers, qui ne communiquent avec aucune autre mer ni aucun océan, ne sont alimentées que par des fleuves. Ce sont en fait d’immenses lacs salés ; le sel y est d’ailleurs en quantité plus importante que dans les autres mers et océans.
Les mers intérieures s’ouvrent sur d’autres mers. C’est le cas de la mer du Nord (qui donne sur la mer Baltique) ou de la mer Noire (qui communique avec la mer Méditerranée par le Bosphore en Turquie). Ces mers sont de faible profondeur.
Enfin, les mers de type méditerranéen sont les plus grandes mers et communiquent avec des océans, comme la mer Méditerranée (qui donne sur l’océan Atlantique), la mer des Philippines (océan Pacifique), la mer des Caraïbes (océan Atlantique) ou la mer d’Arabie (océan Indien).
LES OCÉANS
Les océans ont pour principales caractéristiques d’être d’une superficie bien supérieure à celle des mers et d’être délimités par plusieurs continents.
L’océan Pacifique est le plus grand de tous les océans (165 millions de km² environ, soit 300 fois la taille de la France) et le plus profond (plus de 11 000 m à la fosse des Mariannes). Il est délimité à l’est par le continent américain et à l’ouest par l’Asie et l’Océanie.
Deuxième par sa superficie (plus de 80 millions de km²), l’océan Atlantique est délimité à l’est par l’Europe et l’Afrique et à l’ouest par le continent américain (Amérique du Nord, Amérique centrale et Amérique du Sud).
Enfin, l’océan Indien (plus de 70 millions de km²) est presque entièrement situé dans l’hémisphère Sud. Il est bordé à l’est par l’Océanie et l’Indonésie, au nord par l’Inde et à l’ouest par l’Afrique.
À ces trois océans s’ajoutent l’océan Arctique (également appelé mer Glaciale Arctique en raison de ses dimensions, « petites » pour un océan) et l’océan Glacial Antarctique (ou océan Austral).
Les principaux points de passage entre ces océans sont :
– le détroit de Béring : situé entre l’Alaska (aux États-Unis) et la Russie, il relie l’océan Pacifique à l’océan Arctique, dans l’hémisphère Nord ;
– le détroit de Magellan, le cap Horn et le passage Drake : situés à la pointe sud et au large du Chili, ils relient l’océan Pacifique à l’océan Atlantique, dans l’hémisphère Sud ;
– le détroit de Bass : situé au sud de l’Australie, il relie l’océan Indien à l’océan Pacifique, dans l’hémisphère Sud ;
– le détroit de Torres : situé entre la Papouasie-Nouvelle-Guinée et l’Australie, il relie l’océan Indien à l’océan Pacifique, dans l’hémisphère Sud ;
– le cap des Aiguilles : situé à la pointe sud de l’Afrique du Sud, il marque la limite entre l’océan Indien et l’océan Atlantique, dans l’hémisphère Sud.
LES EAUX MARINES
L’eau des mers et des océans est naturellement salée. La teneur moyenne en sel (35 grammes par litre) varie en fonction de l’arrivée d’eau douce : plus il y a d’eau douce, moins il y a de sel, et inversement.
La température de l’eau des mers et des océans varie en fonction de la profondeur des eaux, de la latitude (position par rapport à l’équateur) et de l’apport de soleil, mais également de l’importance des courants marins. Les eaux de la mer des Caraïbes, par exemple, peuvent atteindre une température de 30 °C, tandis que dans les océans Arctique et Antarctique, les eaux de surface sont au-dessous de 0 °C toute l’année.
Les marées sont un phénomène qui se manifeste par la montée (le flux) des eaux sur les côtes puis leur descente (le reflux). Ce mouvement est la conséquence de l’attraction de la Lune et du Soleil sur la Terre. Les marées fonctionnent selon un rythme périodique (une ou deux marées par jour). L’amplitude des marées est plus ou moins importante (le coefficient va de 20 à 120) et dépend des mers (de 10 cm en mer Méditerranée à près de 20 m dans l’océan Atlantique).
Les vagues sont des mouvements ondulatoires à la surface des eaux marines, dus aux vents. Les vagues sont littorales lorsqu’elles arrivent jusqu’à la côte. Sinon, ce sont des vagues océaniques : on parle alors de houle, sorte de roulement de l’eau de surface en pleine mer. Plus l’écartement entre deux vagues et leur vitesse de déplacement sont importants, plus la houle est forte. Les plus hautes vagues peuvent mesurer jusqu’à 30 m (dans l’océan Pacifique).
Les courants marins sont des mouvements constants ou périodiques des eaux marines : ils sont dus aux vents ou sont produits par la descente et la montée des eaux (en effet, la différence de salinité, de température et de densité des eaux provoque ce type de mouvements, en profondeur). L’importance des courants est capitale pour l’équilibre climatique de certaines régions de la Terre.
Le Gulf Stream, par exemple, est un courant chaud : il naît sur les côtes du golfe du Mexique et remonte l’Atlantique Nord au large des côtes du continent nord-américain, sous la pression des vents de sud-ouest. Ensuite, il dévie vers l’est et rejoint l’Europe de l’Ouest (la France notamment) à laquelle il apporte des hivers doux et humides ; sans ce courant marin, cette partie de l’Europe aurait le même climat que le Canada.
LA VIE ET LES RESSOURCES DES MERS ET DES OCÉANS
L’écosystème marin est particulièrement riche et varié. En effet, les eaux des mers et des océans regorgent de vie, à la fois végétale (le plancton végétal et les algues) et animale (le plancton animal, de nombreux invertébrés, les poissons, les mammifères marins). Elles possèdent des ressources biologiques considérables, mais également énergétiques (l’énergie des vagues et des marées par exemple, utilisée pour produire de l’électricité) et minérales (le pétrole et le gaz).
Depuis longtemps, l’homme exploite largement ces ressources : ce sont par exemple les activités de pêche (devenue industrielle au xxe siècle), de commerce intensif ou d’exploitation de gisements de pétrole (en mer du Nord notamment), etc.
Toutefois, cette exploitation n’est pas sans dangers : de nombreuses espèces de poissons sont menacées, sont en voie d’extinction ou ont disparu des mers et des océans, et la pollution des eaux marines est devenue à certains endroits de la planète un véritable fléau.

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LES MAYAS

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les Mayas


 La civilisation maya s’est développée dans plusieurs États du Mexique, dans une grande partie du Guatemala, et dans certaines régions du Belize et du Honduras actuels, à partir de 2000 avant J.-C. environ. L’apogée de cette civilisation s’est situé entre 250 et 950 après J.-C. Cette période a été suivie par un brusque déclin dont les raisons restent mystérieuses.

LA SOCIÉTÉ MAYA
La société maya est organisée en systèmes de classes (religieux, nobles, guerriers, commerçants, etc.).
Les agriculteurs forment le groupe le plus important. Les cultures principales sont le maïs, le manioc et le cacao.
Les artisans travaillent l’or, l’argent, le cuivre et le jade. Ils pratiquent le tissage et la céramique.
Les Mayas adorent plusieurs divinités qui sont toutes en relation avec la nature comme Chac, le dieu de la Pluie. Ils développent une écriture élaborée formée de hiéroglyphes. Les Mayas se passionnent également pour les observations astronomiques qui leur permettent d’établir deux calendriers d’une précision exceptionnelle pour l’époque.
DES CONSTRUCTEURS TALENTUEUX
Les Mayas construisent de nombreuses cités. Les grands centres cérémoniels sont formés de pyramides très hautes munies d’escaliers abrupts. Sur leur sommet se dressent des temples. On trouve également sur ces sites des tours-observatoires et des lieux destinés au « jeu de balle », une activité reliée aux croyances religieuses. Au cours de la période classique, les plus grands centres où se déroulent les cérémonies sont Palenque, Tikal et le célèbre centre de Chichen Itzá.
Les Mayas conçoivent des routes, des ponts et des systèmes d’irrigation pour les cultures très élaborés.


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LA BATAILLE DE MARIGNAN

la bataille de Marignan


 La bataille de Marignan est une des batailles des guerres d’Italie (1494-1559). Elle s’est déroulée en Italie, les 13 et 14 septembre 1515, et a opposé l’armée du roi François Ier de France aux troupes engagées par le duc de Milan pour défendre son territoire.
LES CAUSES DE LA BATAILLE
En 1515, François Ier devient roi de France. Comme ses prédécesseurs (Charles VIII et Louis XII), il souhaite poursuivre les guerres d’Italie et étendre le royaume au-delà des Alpes. À cette époque, l’Italie est divisée en petites principautés, toutes rivales. François Ier décide d’attaquer le duché de Milan, situé dans le nord de la péninsule.
LE DÉROULEMENT DE LA BATAILLE
En août 1515, François Ier entame la traversée des Alpes avec son armée. Guidé par des bergers, il remonte plusieurs vallées jusqu’au col de l’Argentière (situé à près de 2 000 mètres d’altitude), qui offre un passage vers l’Italie. La route est longue et difficile : pour se frayer un passage, il faut jeter des ponts au-dessus des gorges et faire sauter des rochers.
La rencontre avec les troupes du duc de Milan a lieu près du village de Marignan. Pour assurer sa défense, le duc a engagé des mercenaires suisses, qui sont à l’époque réputés pour leurs talents militaires. Cependant, après deux jours de combat, l’armée française (aidée par les troupes vénitiennes) remporte la victoire. La bataille de Marignan est meurtrière et fait près de 15 000 morts.
LES CONSÉQUENCES DE LA BATAILLE
→ La victoire française permet à François Ier de devenir maître de la région du Milanais.
→ Au terme de cette bataille, François Ier signe avec les Suisses « la paix perpétuelle » : par cet accord, les Suisses s’engagent à céder des troupes à la France lorsqu’elle en aura besoin et à ne jamais fournir de soldats à des pays en guerre contre la France. Cette paix n’est pas rompue jusqu’en 1792.
→ Au cours de son expédition, François Ier a découvert les chefs-d’œuvre des artistes italiens. Plusieurs d’entre eux, comme Léonard de Vinci, le suivent en France où ils introduisent l’art de la Renaissance.


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MAO ZEDONG

Mao Zedong


Mao Zedong (1893-1976), ou Mao Tsé-Toung, est un homme d’État chinois. Surnommé le Grand Timonier, il a dirigé la Chine entre 1949 et 1959, puis entre 1965 et 1972.
Mao est originaire d’un village de Chine. Vers l’âge de 25 ans, il découvre la théorie favorable au peuple développée par Karl Marx ; il adhère dès lors à la pensée communiste. En 1921, il participe à la création du Parti communiste chinois. Il propage les idées communistes dans les campagnes chinoises et, en 1935, devient le chef du mouvement.
Après avoir vaincu les partisans du nationalisme, Mao prend le pouvoir et, en 1949, instaure un régime communiste en Chine. Progressivement, il isole le pays du reste du monde. À partir de 1965, il lance en Chine une Grande Révolution culturelle du prolétariat. C'est le combat contre les « quatre anciennes » : anciennes coutumes, anciennes habitudes, ancienne culture et anciennes manières de penser. À partir de cette date, chaque Chinois est tenu de connaître et de se soumettre aux pensées de Mao (le maoïsme), exposées dans le Petit Livre rouge.
Malade, Mao quitte la vie politique au début des années 1970.


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le monde depuis le xxe siècle
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Karl Marx

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LES MANGROVES

les mangroves


Les mangroves sont des forêts particulières que l’on trouve sur les côtes marécageuses et dans les estuaires (embouchures des fleuves) dans toutes les régions équatoriales et tropicales du monde.
Les mangroves poussent sur les bancs de vase et de sédiments apportés à la mer par les cours d’eau. Ce sont des « zones humides ». On ne les trouve que sur les portions de côtes couvertes par la mer à marée haute et découvertes à marée basse. Elles couvrent environ 150 000 km2 dans le monde.
QUELS SONT LES ARBRES QUI POUSSENT DANS LES MANGROVES ?
Les arbres qui composent les mangroves sont essentiellement des palétuviers. Ils se reconnaissent à leurs grandes racines qui ne sont pas ancrées dans le sol mais poussent dans la vase, et qui se trouvent à l’air libre à marée basse. Les palétuviers et les autres plantes des mangroves ont la particularité de pouvoir pousser dans l’eau salée. L’ensemble des racines des arbres de la mangrove forme un réseau enchevêtré. Ce réseau de racines protège les côtes contre l’érosion due aux courants marins, aux vagues et au vent.
Qui sont les habitants des mangroves ?
Les mangroves abritent aussi une grande variété de formes de vie. Les crabes, comme par exemple les crabes violonistes, y fourmillent. Ils se nourrissent d’organismes minuscules qui vivent à la surface de la vase ou des feuilles des palétuviers.
Toutes sortes d’espèces de poissons viennent y pondre, et, entre les racines des palétuviers, les jeunes poissons sont protégés de leurs prédateurs. Dans les mangroves des océans Indien et Pacifique, on rencontre le périophtalme — un poisson capable de survivre pendant plusieurs jours hors de l’eau ! — et le poisson-archer, qui se poste sous la surface de l’eau et abat d’un jet de salive les insectes ou les araignées qui s’aventurent au-dessus.
Les mangroves abritent aussi des reptiles (des alligators, des serpents comme par exemple l’anaconda), toutes sortes d’insectes, des mollusques et une multitude d’espèces d’oiseaux. Au Belize par exemple (un petit pays d’Amérique centrale), environ 500 espèces d’oiseaux différentes ont été identifiées dans les mangroves.
Les mangroves forment ainsi un écosystème complet bâti autour des palétuviers.


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MARTIN LUTHER KING

Martin Luther King


Martin Luther King (1929-1968) est un pasteur noir américain qui a lutté pour l’égalité des droits des Noirs aux États-Unis.
Pasteur à Montgomery (dans l’Alabama), Martin Luther King prend en 1955 la défense d’une ouvrière noire, arrêtée pour avoir refusé de céder sa place à un passager blanc dans le bus. À cette époque en effet, les Noirs ne disposent pas des mêmes droits que les Blancs aux États-Unis, en particulier dans les État du Sud qui pratiquent la discrimination raciale. Afin de manifester son opposition, Martin Luther King organise le boycott des bus municipaux pendant plus d’un an. Il est emprisonné quelques mois, mais obtient finalement l’abolition de la ségrégation dans les transports en commun de la ville de Montgomery.
Dans la lignée de Gandhi en Inde, Martin Luther King défend les méthodes non-violentes pour obtenir plus de réformes. En 1957, il crée la Conférence des leaders chrétiens du Sud (SCLC). Puis en août 1963, il organise une importante marche pacifique sur la capitale, Washington, pour l’égalité des droits. À cette occasion, il prononce devant 200 000 personnes un discours devenu célèbre, dans lequel il évoque son rêve d’une société égalitaire entre Noirs et Blancs (I have a dream…, « Je fais un rêve… »).
En 1964, Martin Luther King reçoit le prix Nobel de la paix. Il est assassiné à Memphis le 4 avril 1968 par un Blanc. Près de 100 000 personnes assistent à ses funérailles.


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Mohandas Gandhi
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LE MONDE DEPUIS LE XXè SIECLE

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le monde depuis le XXe siècle


 Que s’est-il passé dans le monde depuis plus de cent ans ? Le xxe siècle a vu naître et disparaître des systèmes totalitaires ; deux guerres mondiales ont eu lieu ; des pays sont nés, des empires sont morts ; la « guerre froide » a coupé le monde en deux durant près de 50 ans ; enfin, la nature des relations internationales a été modifiée.
LE MONDE DE 1900 À 1945
La « Belle Époque »
À l’aube du xxe siècle, le monde est dominé par les puissantes et prospères nations d’Europe.
Deux immenses empires coloniaux, ceux de l’Angleterre et de la France, se partagent le monde et dominent les échanges économiques. Trois autres empires, l’Empire austro-hongrois, l’Empire allemand (appelé le IIe Reich) et l’Empire russe, se partagent la « vieille » Europe centrale.
L’économie mondiale est en pleine croissance, la production industrielle augmente, les progrès techniques concernent tous les domaines (transports, industrie, chimie, etc.). C’est ce que l’on appelle la « Belle Époque ».
L’impact de la Première Guerre mondiale (1914-1918)
On dit souvent que la Première Guerre mondiale fait entrer le monde dans le xxe siècle.
Déjà, c’est la première guerre qui utilise des armes modernes. Surtout, les traités de paix mettent fin aux grands empires européens. Les frontières de l’Europe sont redessinées et des États-nations voient le jour comme la Finlande, la Tchécoslovaquie, la Pologne ou la Yougoslavie.
À la fin de la guerre, les États-Unis, qui ont joué un rôle décisif durant la Grande Guerre, financent la reconstruction de l’Europe et deviennent le banquier du monde. Ils deviennent également la première puissance industrielle et parviennent à imposer leurs normes économiques. Enfin, ils jouent un rôle majeur dans toutes les négociations internationales. Les États-Unis sont devenus une superpuissance.
L’entre-deux-guerres
→ La Révolution russe de 1917
En octobre 1917, alors que le pays est engagé dans la Première Guerre mondiale, Lénine et le parti bolchevique prennent le pouvoir en Russie.
Ils instaurent la « dictature du prolétariat » (le gouvernement par les ouvriers) et mettent en place un parti unique, le Parti communiste de l’Union soviétique. En 1922 est créée l’URSS (l’Union des Républiques socialistes soviétiques).
Lorsque Lénine meurt en 1924, il est remplacé par Joseph Staline. Ce dernier dirige le pays jusqu’à sa mort (en 1953) et instaure un régime totalitaire.
→ La crise économique mondiale de 1929
En 1929, la bourse de New York s’effondre. La crise économique se propage rapidement dans toutes les nations industrialisées. Pendant les années 1930, le monde est en récession économique, ce qui provoque de profonds bouleversements sociaux et politiques.
Cette situation favorise l’arrivée au pouvoir de régimes totalitaires en Europe, cause directe de la Seconde Guerre mondiale.
→ L’apparition de régimes totalitaires
Après la révolution russe de 1917 qui met en place l’URSS en Russie, des régimes totalitaires apparaissent dans plusieurs pays d’Europe. En 1922, Benito Mussolini prend le pouvoir et instaure un régime fasciste en Italie. En 1933, Adolf Hitler accède au pouvoir en Allemagne et crée le régime nazi. En 1939, le nationaliste Francisco Franco triomphe en Espagne.
Le premier point commun de ces régimes politiques est d’être des dictatures, c’est-à-dire d’imposer aux populations une idéologie et un parti politique unique. Ils contrôlent aussi l’économie, tous les moyens d’expression et de communication, et pratiquent le « culte du chef ». Certains pays ont même mis en place un vaste système organisé pour se débarrasser des ennemis du régime (camps de concentration, camps d’extermination, goulag, etc.).
La Seconde Guerre mondiale (1939-1945)
La raison la plus directe du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale est la dictature d’Adolf Hitler en Allemagne. Il souhaite venger son pays de l’humiliation des traités de paix signés à la fin de la Première Guerre mondiale ; de plus, il veut s’imposer sur toute l’Europe où il cherche à conquérir de nouveaux territoires. Le Japon fait de même en Asie.
La Seconde Guerre mondiale est longue (6 années) et meurtrière (environ 50 millions de morts).
LE MONDE DE 1945 À 1989
Alors que la Seconde Guerre mondiale n’est pas encore achevée, l’ONU (Organisation des Nations unies) est créée, en juin 1945. L’objectif de cette instance internationale est de développer le dialogue et la coopération entre tous les pays du monde, pour éviter tout nouveau conflit.
La naissance du conflit israélo-arabe
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’assemblée générale de l’ONU décide de donner une terre au peuple juif qui vient de subir un génocide. Elle vote un plan de partage de la Palestine, qui permet la création de l’État d’Israël en mai 1948.
Cependant, les Palestiniens réagissent à la perte d’une partie de leur pays et ils sont soutenus, dans leur revendication, par les pays de la Ligue arabe. C’est ainsi que débute le conflit israélo-arabe en 1948. Il se poursuit aujourd’hui encore.
La guerre froide
Au terme de la Seconde Guerre mondiale, deux superpuissances se sont imposées dans le monde : les États-Unis et l’URSS. Comme en 1918, les États-Unis aident à la reconstruction de l’Europe (occidentale). Ils souhaitent réorganiser le monde selon un modèle libéral. Le dollar américain devient la principale monnaie d’échange.
De son côté, l’URSS souhaite profiter de sa position de vainqueur de la guerre pour étendre sa zone d’influence sur les pays de l’Europe orientale.
Pendant un demi-siècle, la guerre froide oppose le bloc de l’Est (communiste, derrière l’URSS) au bloc de l’Ouest (libéral, derrière les États-Unis). Le monde est alors coupé en deux : on parle d’un monde bipolaire.
Les décolonisations et la naissance du tiers-monde
Parallèlement, dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, un mouvement de décolonisation se développe dans les colonies des pays européens. L’une des raisons de ce mouvement est l’affaiblissement des pays colonisateurs, qui doivent penser à leur propre reconstruction. De plus, les colonies sont soutenues dans leurs revendications par les États-Unis et l’URSS qui espèrent voir de nouveaux pays rejoindre leur « camp ».
En 1955, ces nouvelles nations nées de la décolonisation se réunissent lors de la conférence de Bandung (en Indonésie). C’est l’« acte de naissance » du tiers-monde, c’est-à-dire la reconnaissance d’un troisième monde, aux côtés des blocs de l’Ouest et de l’Est.
La construction de l’Europe
Les pays de l’Europe occidentale (c’est-à-dire appartenant au bloc de l’Ouest) participent les uns après les autres à la construction de l’Europe. La première alliance européenne date de 1951 et réunit 6 pays (la France, l’Allemagne de l’Ouest ou RFA, la Belgique, l’Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas) : il s’agit au départ de rendre impossible toute nouvelle guerre entre la France et l’Allemagne en mettant en commun leurs productions de matières premières permettant de construire des armes.
Par la suite, de nombreux pays d’Europe demandent à rejoindre l’organisation, qui s’étend bientôt au reste de l’économie puis à la politique. Aujourd’hui, l’Union européenne comporte 27 pays membres.
L’effondrement du bloc soviétique
À la fin des années 1980, chacun leur tour, les pays de l’Europe de l’Est connaissent des bouleversements qui conduisent à la chute des gouvernements communistes. Des élections libres sont organisées et des réformes économiques sont engagées.
L’exemple le plus symbolique de l’effondrement du bloc soviétique est la chute du mur qui sépare en deux la ville allemande de Berlin, en novembre 1989 : Berlin-Ouest et Berlin-Est ne font à nouveau plus qu’un. L’année suivante, l’Allemagne est réunifiée : la RFA à l’Ouest et la RDA à l’Est disparaissent.
En 1991, l’URSS disparaît à son tour, au profit de la Russie. L’effondrement brutal des pays communistes d’Europe signifie la fin de la guerre froide. Après un demi-siècle, l’opposition Est/Ouest n’existe plus.
LE MONDE AUJOURD’HUI
La disparition du monde bipolaire bouleverse l’ordre mondial (c’est-à-dire les rapports de force entre les pays). Les relations diplomatiques s’apaisent entre « les pays de l’Ouest » et « les pays de l’Est ». Ainsi, en 2004, l’Union européenne s’élargit avec l’arrivée de 10 nouveaux pays issus de l’ancien bloc de l’Est ; puis de nouveau en 2007, deux autres pays rejoignent l’UE ; elle regroupe désormais 27 pays.
Un autre bouleversement issu de la disparition des deux blocs est une plus grande mondialisation, à tous les niveaux : économie, culture, communications. On dit que le monde est devenu un « village global », ce qui signifie que les frontières n’existent plus (ou presque). Cependant, cette mondialisation économique et la libéralisation des échanges augmentent les inégalités entre pays développés et pays en voie de développement. Le monde passe alors de l’ancienne opposition Est/Ouest à une opposition Nord/Sud, c’est-à-dire à une opposition entre les pays développés et les pays en voie de développement.
Malgré tous les espoirs mis dans l’ONU pour préserver la paix, les conflits ne cessent pas. Par exemple, dans les Balkans et dans l’ex-URSS, des revendications nationalistes entraînent de nouveaux conflits, comme la guerre civile qui éclate en Yougoslavie (entre Serbes, Croates et Bosniaques) et provoque l’explosion du pays. Le terrorisme enfin prend une nouvelle envergure, comme en témoignent les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis.
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ETRE UN LEGIONNAIRE ROMAIN

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être un légionnaire romain

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Un légionnaire romain est un soldat incorporé dans l’une des légions constituant l’armée romaine dans l’Antiquité.

COMMENT DEVIENT-ON LÉGIONNAIRE DANS L’ARMÉE ROMAINE ?


l'étendard de la légion romaine

Dans l’Antiquité romaine, tous les citoyens romains, âgés de 17 à 60 ans, doivent le service militaire à l’État : les juniores (17-46 ans) portent les armes, tandis que les seniores (46-60 ans) constituent la réserve de Rome. Chacun doit fournir son propre armement. Les plus riches, qui peuvent posséder et entretenir un cheval, intègrent la cavalerie. Le reste de la troupe, combattant à pied, compose l’infanterie.
Les citoyens romains sont répartis entre les différentes légions, qui comptent chacune environ 6 000 hommes dont 300 cavaliers. Sous la République, ils sont dirigés par les consuls ; sous l’Empire, c’est directement l’empereur qui dirige l’ensemble de l’armée de légionnaires.
QUEL EST LE RÔLE DE L’ARMÉE DANS LA PUISSANCE DE ROME ?
L’armée est le principal instrument de la conquête romaine. Un équipement efficace, une organisation rigoureuse et une discipline sévère assurent la supériorité de l’armée romaine sur ses ennemis.
Après une victoire, le général est porté en triomphe au cours d’une cérémonie officielle dans Rome. Ses meilleurs soldats reçoivent une part du butin. Cette pratique a fait des soldats des hommes très dévoués à leur chef.
D’UNE ARMÉE DE CITOYENS À UNE ARMÉE DE VOLONTAIRES
À l’origine, la plupart des soldats romains sont de petits propriétaires paysans. La politique de conquête de Rome les appauvrit dangereusement car leurs terres restent en friche le temps des campagnes, ce qui limite leurs revenus.
C’est la raison pour laquelle, en 107 avant J.-C., le consul Marius décide de transformer l’armée de citoyens en une armée de volontaires. Parce que cette nouvelle armée romaine verse une solde aux soldats, elle recrute beaucoup de citoyens pauvres. Ces nouveaux légionnaires s’engagent pour 20 ans (lorsqu’ils sont citoyens romains) ou pour 25 ans (lorsqu’ils vivent dans les provinces romaines).
QUE DEVIENT UN LÉGIONNAIRE APRÈS SON SERVICE ?
À la fin du service militaire, le légionnaire romain devient un vétéran. Après la réforme de l’armée par Marius, les soldats romains bénéficient d’une terre au sortir de leur service militaire. Ces colonies de vétérans contribuent fortement à la romanisation de l’Empire.



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JOHN F. KENNEDY

John Fitzgerald Kennedy


John Fitzgerald Kennedy (1917-1963) est un homme d’État américain du xxe siècle. Il a été président des États-Unis de 1961 à 1963 ; il a été assassiné pendant son mandat.
Membre du Parti démocrate, John Fitzgerald Kennedy (JFK) entame après la Seconde Guerre mondiale une brillante carrière politique. En 1960, il devient à 43 ans le 35e et le plus jeune président des États-Unis.
À l’intérieur du pays, John Kennedy lutte pour plus de justice sociale et propose une série de lois assurant aux Noirs américains davantage d’égalité (ces lois sont finalement votées en 1964, après sa mort). Alors que les crises avec l’Union soviétique s’aggravent, John Kennedy souhaite la fin de la guerre froide. Parallèlement, il se montre méfiant face à la montée des régimes communistes et envoie 16 000 hommes dans le Viêt Nam du Sud.
Le 22 novembre 1963, alors qu’il est en campagne à Dallas pour défendre sa réélection à l’élection présidentielle, John Kennedy est assassiné dans des conditions encore mal éclaircies.


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KARL MARX

Karl Marx


Karl Marx (1818-1883) est un philosophe, un économiste et un révolutionnaire allemand du xixe siècle. Il est le cofondateur de la théorie de « la lutte des classes », avec Friedrich Engels.
Obligé de quitter l’Allemagne en raison de ses opinions politiques, Karl Marx se réfugie à Paris, où il rencontre en 1844 Friedrich Engels, un économiste allemand. Ensemble, ils décident de faire du communisme naissant une théorie scientifique, mais aussi de le mettre en pratique en organisant un mouvement international de la classe ouvrière.
En 1848, ils publient le Manifeste du Parti communiste, dans lequel l’histoire est présentée comme une succession de luttes entre les classes dominantes (appelées le patronat) et les classes dominées (le prolétariat). Exilé en Angleterre puis aux États-Unis, Karl Marx développe sa théorie économique dans un immense ouvrage, le Capital.
Ses idées, qui sont désignées par le nom de marxisme, ont inspiré après sa mort le bolchevisme et le communisme, ainsi que plusieurs courants socialistes européens qui jouent aujourd’hui encore un rôle important dans la vie politique.


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