samedi 4 janvier 2014

FLEUVES ET RIVIERES



les fleuves et les rivières


Les fleuves et les rivières sont des cours d’eau. Les fleuves se jettent dans la mer, tandis que les rivières se jettent dans d’autres cours d’eau.

LES FLEUVES

D’où viennent les fleuves ?

Les fleuves ont des origines différentes : c’est ce qu’on appelle les régimes.
– le régime glaciaire : en haute montagne, la fonte des glaciers fait naître des ruisseaux et des torrents qui forment les fleuves (comme le Rhône ou le Rhin en Europe) ;
– le régime nival : quand il n’y a pas de montagnes, mais beaucoup de neige, comme dans certaines régions du Canada, en Sibérie ou dans les pays d’Europe du Nord, c’est la fonte des neiges qui forme les fleuves ;
– le régime pluvial : les fleuves proviennent également des eaux de pluie, du ruissellement ou des nappes aquifères souterraines (des réserves d’eau), qui prennent la forme de sources émergeant du sol : c’est le cas de la Seine et de la Loire en France.

Le régime des fleuves

Les fleuves reçoivent des affluents ou des tributaires qui viennent les renforcer, puis ils se jettent dans la mer par l’intermédiaire d’un estuaire (comme la Gironde ou la Loire en France) ou d’un delta (comme le Nil en Afrique ou l’Amazone en Amérique du Sud). Un fleuve et ses affluents forment un bassin hydrographique. Certains fleuves (comme le Nil, l’Amazone ou le Yang-tseu-kiang en Chine) occupent des superficies de plusieurs millions de km².
Les fleuves du monde offrent une grande variété de régimes hydrologiques, en raison des différents types de climats, de roches et de végétation. En général, les grands fleuves ont un débit régulier. Les régimes sont simples quand il y a une seule période de basses eaux et de hautes eaux (comme pour la Seine) ; ils sont complexes quand plusieurs périodes se succèdent dans l’année (comme le Congo en Afrique ou le Danube en Europe). Dans les régions équatoriales et tropicales, le régime hydrologique suit le régime pluviométrique.
Avec 6 400 km de long et un débit annuel moyen de 180 000 m3 par seconde, l’Amazone (en Amérique du Sud) est le fleuve le plus puissant du monde. Il possède également une ligne de partage des eaux, c’est-à-dire un lieu où les eaux douces se fondent dans l’eau salée ; pour l’Amazone, cette ligne se situe à presque 40 km des côtes, en pleine mer.

LES RIVIÈRES

On distingue différents types de rivières, selon le climat et la nature des sols et des roches qu’elles traversent :
– les rivières temporaires : dans des régions comme le Maghreb (en Afrique du Nord), quand le climat est désertique ou semi-désertique, les rivières permanentes sont rares ; en revanche, des rivières à l’écoulement temporaire (les oueds) peuvent apparaître lors de la saison des pluies et disparaître après quelques mois de sécheresse ;
– les rivières torrentielles s’écoulent le long d’une forte pente. Ces rivières de montagnes sont « capricieuses » et leurs périodes de crues sont violentes : une rivière comme le Gardon (un affluent du Rhône, dans le sud de la France) peut en quelques heures voir son débit passer de quelques m³ par seconde à plus de 3 000 m³ par seconde ;
– les rivières souterraines : ce sont des eaux d’infiltration qui pénètrent plusieurs dizaines de mètres dans le sous-sol et créent des rivières.

LE TRAVAIL DES FLEUVES ET DES RIVIÈRES

L’eau modèle les paysages. La pluie et les eaux de ruissellement dégradent et érodent les roches en supprimant des couches de sédiments. Les fleuves et les rivières creusent ainsi leur lit le long du chemin qu’ils parcourent (c’est leur cours) : c’est par exemple la vallée du Rhône en France.
Un fleuve ou une rivière peut avoir un débit particulièrement faible (l’étiage) ou particulièrement élevé (la crue) : dans les deux cas, il en résulte une action et des effets favorables et/ou néfastes sur la nature environnante. Dans le cas du Nil (en Égypte), les crues annuelles peuvent provoquer d’importants dégâts, mais déposent également sur les berges un limon fertile qui permet la mise en valeur des terres par l’agriculture.


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