mardi 31 décembre 2013

DESERTS



les déserts


Un désert est un milieu terrestre soumis à la sécheresse, en raison d’une importante évaporation et/ou de précipitations faibles et souvent irrégulières.
Ainsi, dans un désert, il peut pleuvoir n’importe quand, comme il peut ne pas tomber pas une seule goutte de pluie pendant plusieurs années.

DES PAYSAGES TRÈS DIFFÉRENTS

Tous les déserts ne se ressemblent pas. Il existe des déserts chauds, comme le Sahara, en Afrique du Nord, et des déserts froids, comme l’Antarctique autour du pôle Sud. Les paysages désertiques sont ainsi très variés. On peut trouver dans certains déserts chauds des dunes de sable (erg), mais aussi des espaces couverts de cailloux (reg). Les déserts polaires sont couverts de glace et de neige. Les régions désertiques peuvent aussi être entrecoupées de montagnes, comme dans le désert de Gobi, en Asie centrale.
Tous les déserts ont en commun d’être des régions inhospitalières où la vie végétale et animale est difficile. On estime que l’ensemble des déserts recouvre près du tiers de la surface des continents.

LES DIFFÉRENTS TYPES DE DÉSERTS

On peut définir trois grands types de déserts en fonction de leur situation géographique :
– les déserts tropicaux : ils ne connaissent pas les saisons et leur climat est chaud toute l’année. C’est le cas du Sahara, qui est le plus grand désert du monde ;
– les déserts subtropicaux, comme ceux de l’Australie, sont rythmés par un été très court et très chaud, et un hiver très long et très froid ;
– les déserts polaires sont très froids et recouverts de glace.

D’OÙ VIENT L’ARIDITÉ DES RÉGIONS DÉSERTIQUES ?

Quatre raisons peuvent expliquer l’aridité (absence d’humidité dans l’air) des déserts :
– certaines plaines sont situées au cœur de vastes continents, loin des océans. Les pluies n’atteignent jamais les terres. C’est le cas par exemple du désert de Gobi ;
– certaines régions du monde sont toute l’année sous l’influence d’anticyclones qui empêchent les précipitations. C’est ce qui se produit dans le Sahara, qui est balayé par un vent sec à longueur d’année ;
– dans les déserts très froids comme l’Antarctique, les températures sont presque toujours au-dessous de zéro. Ni la neige ni la glace ne fondent : l’air est donc très sec ;
– enfin, certaines régions sont séparées des océans par des montagnes. En les franchissant, l’air humide s’élève et se refroidit, la vapeur d’eau se condense et les pluies se forment. Quand il arrive plus tard au-dessus des déserts, l’air est sec. C’est le cas du désert de Patagonie, en Argentine.

DES TEMPÉRATURES EXTRÊMES

Les déserts connaissent des températures extrêmes. Par exemple, dans les déserts chauds comme le Sahara, il fait très chaud le jour mais très froid la nuit : la température de l’air peut ainsi varier de plus de 50 °C dans la journée, passant de – 5 °C la nuit à 50 °C le jour !
Dans les régions polaires, les écarts thermiques entre le jour et la nuit sont moins importants, mais les températures sont si basses que l’eau forme de gigantesques glaciers. Ainsi, on relève fréquemment une température proche de - 90°C dans l’Antarctique.

DES MILIEUX PEU FAVORABLES À LA VIE

En raison des conditions extrêmes qui règnent dans les déserts, les sols sont très pauvres. La vie végétale et par conséquent animale y est particulièrement difficile.
Dans les déserts chauds, la végétation se concentre autour des cours d’eau temporaires (ce sont les oueds du Sahara) ou des oasis. Un certain nombre de plantes (les « plantes grasses ») se sont adaptées aux climats arides en accumulant des réserves d’eau dans leurs tiges ou leurs feuilles, comme le fait l’agave. Certaines, par exemple les cactus ou le figuier de Barbarie, ont des tiges gorgées d’eau et des feuilles très petites, en forme d’épines, pour limiter l’évaporation.
Les animaux sont également peu nombreux. Dans les déserts chauds, ils doivent lutter en permanence pour éviter la déshydratation. Beaucoup d’espèces ne sortent que la nuit, quand il fait frais, comme la gerboise. Le plus souvent, elles n’ont besoin que de très peu d’eau pour survivre. Ainsi, un dromadaire peut, en plein désert, rester deux semaines sans boire. Dans les déserts des régions polaires, les animaux terrestres doivent se contenter des ressources du milieu marin pour survivre. C’est le cas de l’ours blanc, qui se nourrit de poissons et de mammifères marins tels les phoques.


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