la bataille d'Alésia
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La bataille d’Alésia a eu
lieu en août 52 avant J.-C., près de l’actuelle ville française de
Dijon. Étape importante dans la conquête de la Gaule par les Romains,
elle s’est soldée par la défaite des armées gauloises menées par Vercingétorix
face aux troupes romaines de Jules César.
LES CAUSES DE LA BATAILLE
À partir de 58 avant J.-C.,
les Romains, qui règnent déjà sur les terres gauloises situées au bord de la
Méditerranée (la Narbonnaise), entreprennent la conquête du reste de la Gaule.
La Gaule est alors un territoire divisé en une soixantaine de peuples indépendants.
Pour résister à l’invasion romaine, ces peuples (les Carnutes, les
Arvernes, les Nerviens, etc.) choisissent en 52 avant J.-C. un
chef unique : Vercingétorix.
Vercingétorix remporte plusieurs
victoires, notamment durant la bataille de Gergovie (près de l’actuelle
ville de Clermont-Ferrand). Mais Jules César prend le dessus et Vercingétorix
se réfugie avec 80 000 guerriers à Alésia, une des places fortes de
la Gaule.
LE DÉROULEMENT DE LA BATAILLE
Les détails très précis
concernant la bataille d’Alésia nous sont connus grâce à Jules César lui-même,
qui les a rapportés dans un ouvrage intitulé Commentaires de la guerre des
Gaules.
Tout autour d’Alésia, Jules
César creuse des tranchées et construit une double fortification :
la première empêche les troupes de Vercingétorix de sortir ; la seconde
protège les garnisons romaines de l’attaque des troupes gauloises qui viennent
depuis l’extérieur secourir Vercingétorix. Vercingétorix capitule après un
siège de 40 jours. Le gaulois vaincu est emprisonné durant six ans à
Rome, avant d’être étranglé en 46 avant J.-C.
LES CONSÉQUENCES DE LA BATAILLE
Après cette victoire romaine,
l’intégration de la Gaule à l’Empire romain se fait très rapidement (dès
l’année suivante, en 51 avant J.-C.). La Gaule devient l’une des
régions les plus riches du monde romain.
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